Camiothécaire-biblioneur aux lectures éclectiques. Romans, essais, biographies et autobiographies, récits de voyage, bandes dessinées, nouvelles, chroniques, témoignages… des critiques selon l'humeur
Après l’autobiographie, voici Depardieu au présent. Qui est-il dans le monde qui l’entoure : innocent !
Passé le name dropping un peu pompeux du début, Gérard se livre avec une grande simplicité et sans tabou.
Et merde à ceux qui ne l’aiment pas, il est comme ça Gérard.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) L'icône du cinéma français donne son avis sur le monde d'aujourd'hui, répond aux critiques qui lui sont faites quant à ses choix de vie et prises de positions face à l'actualité, évoque avec émotion les amitiés liées au cours de son existence notamment dans le milieu du 7e art
Des anecdotes, des souvenirs, des amis chers, des valeurs, plein de célébrités, mais…
Il manque quelque chose. Zut!
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Décalé. Il paraît que je le suis. Il est certain que je ne suis calé en rien.
Après cinquante ans à promener sa haute silhouette devant les caméras ou sur les planches, Jean-Pierre Marielle se confie pour la première fois. Dans cette balade au coeur de son intimité, on croise les copains de toujours, Belmondo, Rochefort, Salvador et les autres, les auteurs vénérés, Beckett, Camus, Echenoz, Galet, ou encore les jazzmen adorés.
S'il demeure pour beaucoup le personnage culte des Galettes de Pont-Aven, il est tout autant l'austère M. de Sainte-Colombe de Tous les matins du monde. Comédien d'exception, il préfère les paradoxes aux évidences. Aussi à l'aise dans la truculence, le burlesque, la fantaisie que dans la sobriété, la retenue et la profondeur. À l'image de l'homme Jean-Pierre Marielle, solaire, jouisseur, fort en gueule, mais également solitaire, discret et cultivé.
Dans un joyeux bazar haut en couleur, bons mots loufoques, traits d'esprit et anecdotes savoureuses composent l'autoportrait sensible de l'un des Grands Ducs du cinéma français
Un livre sensible sur une enfance déchirée par l’émigration et la perte du père. Dans un nouveau pays, avec un beau-père pas forcément mal intentionné mais âpre et maladroit.
L’histoire d’une reconstruction auprès d’une mère partagée entre son nouveau mari et son fils, d’un ami également immigré et d’un chat obligé de coucher dehors à cause des allergies du demi-frère.
Difficile de trouver sa place dans cette vie qui commence.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) «Les nuits où je ne dormais pas, j'ouvrais le velux et je m'installais sur le toit, j'étais le seul dans la cité à jouir de ce privilège, passer la nuit à la belle étoile, dans le plus grand secret. Le ciel était-il le même ici qu'au Portugal, les constellations étaient-elles visibles depuis la lucarne de la prison de Peniche où mon père avait été enfermé ?»
En ce début des années soixante-dix, Olivio et sa mère viennent de fuir la dictature portugaise. Ils s'installent dans une banlieue lyonnaise et emménagent bientôt chez Max, un rapatrié d'Algérie, avec qui ils espèrent un nouveau départ. Alors que Max accepte mal l'adolescent, Olivio se lie à Ahmed, un immigré algérien de son âge, auprès de qui il trouve tendresse et réconfort
Peut-être sur un blog… Et encore. Une tête bien faite n’excuse pas la pauvreté des propos.
Parfois amusant, généralement inutile et évidement déjà oublié.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Artiste engagé à la plume bien pendue, Guy Bedos évoque son passé, les hommes et femmes qu'il a eu la chance de croiser, de Jacques Prévert à Pierre Desproges en passant par Simone Signoret ou Coluche. Entre la vie qui le rassure et la mort qui le séduit, ce «suicidaire qui s'attarde» promène sa mélancolie et nous invite dans ses souvenirs. Il parle de l'amour, des femmes, de sa famille, de ses enfants avec qui il partage le goût de la scène et de l'écriture.
Comme il l'a fait pendant un demi-siècle, il ne peut s'empêcher de passer au crible l'actualité avec un esprit décapant. Il s'en prend à tous, de la gauche de François Hollande à la droite de Nicolas Sarkozy, sans oublier la tribu Le Pen...
Prenez un sexe-addict, une toxicomane, un drogué du sport, un joueur compulsif, une accro du shopping, une alcoolique et un curé cocainomane. Mettez les tous ensemble pour une thérapie de groupe avec une psy pas trop compétente et mélangez bien avec une bonne dose d’humour.
Il y en a un petit peu plus, je vous le mets quand même?
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) L'un boit, l'autre sniffe, le troisième fornique à corps perdu. Les autres ne sont pas en reste. Tous sont addicts et se trouvent embarqués dans une thérapie de groupe d'un nouveau genre. Ils y trouveront ce qui n'était pas prévu : la polyaddiction. Ça secoue. Mais pas seulement : car ces ennemis de la vie ordinaire vont aussi découvrir dans le groupe l'entraide, l'amitié, et l'amour, le bel amour.
Comédie hilarante, portée par une écriture brillante et rythmée, ce roman s'empare d'un sujet de société contemporain, l'addiction, pour mieux le détourner : un conte moderne aussi réjouissant qu'immoral.
Ode au bon vieux temps, aux traditions, au pinard et aux sabots de bois.
Et bien sûr, avec Carmet et De Funès en mémoire.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Deux vieux paysans, deux amis, le Cicisse Chérasse et le Glaude Ratinier, achèvent modestement leur existence aux confins d'un village bourbonnais en voie de disparition.
Une nuit, une soucoupe volante se pose dans le champ du Glaude. Un extra-terrestre en sort, que le Glaude appellera " la Denrée ". La Denrée vit dans un austère astéroïde où les notions de superflu sont inconnues.
L'absorption d'une assiettée de soupe aux choux va plonger le voyageur interstellaire dans un tout autre monde, celui du plaisir de vivre, celui aussi de l'amitié. Et ce sera la révolution sur sa planète. Quant au Cicisse et au Glaude, ils vont connaître une fin de vie plutôt inattendue !
Une galerie de portraits qui tissent une histoire glauque de bord de mer, c’est Peine perdue de Olivier Adam, et c’est pô mal du tout, et très bien construit!
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Les touristes ont déserté les lieux, la ville est calme, les plages à l'abandon. Pourtant, en quelques jours, deux événements vont secouer cette station balnéaire de la Côte d'Azur : la sauvage agression d'Antoine, jeune homme instable et gloire locale du football amateur, qu'on a laissé pour mort devant l'hôpital, et une tempête inattendue qui ravage le littoral, provoquant une étrange série de noyades et de disparitions. Familles des victimes, personnel hospitalier, retraités en villégiature, barmaids, saisonniers, petits mafieux, ils sont vingt-deux personnages à se succéder dans une ronde étourdissante. Vingt-deux hommes et femmes aux prises avec leur propre histoire, emportés par les drames qui agitent la côte
Bon, Miss Alabama et ses petits secrets de Fannie Flagg nous bassine un peu avec ses « c’était mieux avant », mais il faut reconnaître qu’il y a beaucoup d’exaltés.
Une chose ne change pas, le problème c’est: les gens. Non mais, les gens, j’te jure!
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Birmingham, États-Unis. Ex-Miss Alabama, Maggie Fortenberry a pris une grande décision : elle va mettre fin à ses jours. Elle n'est ni malade ni déprimée, son travail dans une petite agence immobilière est plutôt agréable, mais elle a trouvé malgré tout seize bonnes raisons d'en finir, la principale étant peut-être que, à 60 ans, elle pense avoir connu le meilleur de la vie.
Maggie a donc arrêté la date de sa mort et se consacre désormais en toute discrétion à en régler les détails.
Or, peu de temps avant de passer à l'acte, Maggie est invitée par une collègue, Brenda, à un spectacle de derviches tourneurs. La représentation étant dans moins d'une semaine, elle décide, pour faire plaisir à Brenda, de retarder l'ultime échéance.
Elle est alors loin de se douter combien les jours à venir vont être riches en secrets dévoilés et en événements imprévus, lesquels vont lui montrer que l'existence a encore beaucoup plus à lui offrir quelle ne le croyait.
Fannie Flagg nous donne un roman au charme fou, peuplé de personnages plus attachants les uns que les autres - Brenda, ses problèmes de poids et ses ambitions politiques, Ethel, la patronne de l'agence immobilière qui, à 88 ans, ne veut pas passer la main, etc. Le sort de cette petite communauté de femmes, et celui de Maggie en particulier, est le prétexte à une lecture qui vous fera passer du rire aux larmes
Difficile de se relever après le quatrième mur de Sorj Chalandon.
Sonné!
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) « L'idée de Samuel était belle et folle : monter l'Antigone de Jean Anouilh à Beyrouth. Voler deux heures à la guerre, en prélevant dans chaque camp un fils ou une fille pour en faire des acteurs. Puis rassembler ces ennemis sur une scène de fortune, entre cour détraite et jardin saccagé.
Samuel était grec. Juif, aussi. Mon frère en quelque sorte. Un jour, il m'a demandé de participer à cette trêve poétique. Il me l'a fait promettre, à moi, le petit théâtreux de patronage. Et je lui ai dit oui, Je suis allé à Beyrouth le 10 février 1982, main tendue à la paix. Avant que la guerre ne m'offre brutalement la sienne...»
S. Ch.