Un roman noir à l’ancienne, un huis-clos sur un navire qui remonte vers les îles Lofoten avec un passager mystérieux à son bord.
Un polar(lys) un peu vieillot qui manque franchement de ressort
C'est une maladie qui s'attaque aux bateaux, dans toutes les mers du globe, et dont les causes appartiennent au grand domaine inconnu qu'on appelle le Hasard.
Si ses débuts sont parfois bénins, ils ne peuvent échapper à l'oeil d'un marin. Tout à coup, sans raison, un hauban éclate comme une corde de violon et arrache le bras d'un gabier. Ou bien le mousse s'ouvre le pouce en épluchant les pommes de terre et, le lendemain, le « mal blanc » le fait hurler.
Le Polarlys, parti de Hambourg pour le nord de la Norvège, est le théâtre de l'assassinat d'un policier, embarqué à la dernière minute. Le capitaine apprend, grâce à un journal découvert dans la cabine de la victime, que son navire abrite un criminel en cavale. Passagers et membres d'équipage sont autant de suspects. Qui, parmi eux, est coupable ? Le mystérieux Ericksen que personne n'a vu ? Cette jeune femme aux nerfs fragiles ? Cet individu antipathique ? Le troisième officier, frais émoulu de l'école navale ? Ou l'intrigant soutier, qui disparaît et sur lequel pèsent tous les soupçons ?