Camiothécaire-biblioneur aux lectures éclectiques. Romans, essais, biographies et autobiographies, récits de voyage, bandes dessinées, nouvelles, chroniques, témoignages… des critiques selon l'humeur
Génial ! J’ai dû aller vérifier. Je suis mystifié !
Et si Henri Désiré Landru avait été la victime d’une grande escroquerie, doublée d’une machination politique ?
Une bande dessinée grand art, avec un dessin magnifique à la Chabouté et un scénario impressionnant !
… je doute encore
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Messieurs les jurés !!
Permettez-moi, en quelques mots, de dresser son portrait...
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) L'histoire vraie du premier tueur en série français
En 1922, Henri Désiré Landru est reconnu coupable de l'assassinat de 10 femmes et d'un homme. De la fumée nauséabonde se dégageait de la cheminée de sa villa de Gambais... On y a récupéré une cuisinière dont les tuyaux avaient beaucoup servi... Malgré deux ans d'instruction acharnée, personne ne réussit à faire reconnaître ses crimes à Landru... Il n'avoua rien. Aucun cadavre ne fut retrouvé...
Christophe Chabouté revisite cette période obscure de l'Histoire qui a défrayé la chronique, et où s'enchevêtrent le fait divers macabre et les séquelles d'une guerre atroce.
Un Maigret des débuts, sympa. Il avait encore un chapeau melon et buvait modérément (quoique ! il alignait déjà bien les Pernod).
Un cold-case réveillé grâce à un condamné à mort qui, la veille de son exécution, parle à Maigret d’un meurtre dont il fut témoin. L’occasion d’une anecdote bien déplaisante : si personne ne se soucia alors d’élucider cette disparition, c’est qu’il s’agissait d’un petit usurier juif qui me manquerait à personne… Sordide.
Un Maigret de bord de Seine avec des canaux, des barques et des longues nuits d’été
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Le samedi de M. Basso
Une fin d'après-midi radieuse. Un soleil presque sirupeux dans les rues paisibles de la Rive Gauche. Et partout, sur les visages, dans les mille bruits familiers de la rue, de la joie de vivre.
Il y a des jours ainsi, où l'existence est moins quotidienne et où les passants sur les trottoirs, les tramways et les autos semblent jouer leur rôle dans une féerie.
C'était le 27 juin. Quand Maigret arriva à la poterne de la Santé, le factionnaire attendri regardait un petit chat blanc qui jouait avec le chien de la crémière.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Un jeune truand nommé Jean Lenoir apprend au commissaire Maigret qu'il a été témoin d'un crime. Un homme a jeté un corps dans le canal Saint-Martin. Il a fait chanter l'assassin mais a perdu sa trace avant de le retrouver, par hasard, parmi les clients de la Guinguette à deux sous
Maigret n’est pas tendre avec ce copain d’enfance, pourtant, bien malgré lui, il est attendri par ce looser vieillissant, ce vieux comique qui ne fait rire plus que lui, mythomane désespéré qui tente d’y croire encore.
Un Simenon bien amusant pour cette histoire de femme aux multiples amants, quasi tous persuadés d’être seul à lui apporter leur soutien en échange d’un moment de tendresse hebdomadaire. Un polar qui en raconte sûrement plus qu’il n’y parait sur la vision des femmes de l’auteur (et de l’époque).
Et l’histoire ? Un vieux copain d’enfance (pas si copain que ça, d’ailleurs) venant demander de l’aide au commissaire. Il raconte à Maigret qu’il était caché dans la penderie alors que sa maîtresse était tuée dans la pièce d’à côté. Mais rien ne colle, rien ne va, et Maigret doute et rumine de fort mauvaise humeur
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) La mouche tourna trois fois autour de sa tête et vint se poser sur la page du rapport qu'il était en train d'annoter, tout en haut, dans le coin gauche.
Maigret immobilisa sa main qui tenait le crayon et la regarda avec une curiosité amusée. Ce jeu-là durait depuis près d'une demi-heure et c'était toujours la même mouche. Il aurait juré qu'il la reconnaissait. D'ailleurs, il n'y avait que celle-là dans le bureau.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) C'est sans réel plaisir que Maigret voit resurgir Léon Florentin, son ancien condisciple au lycée Banville, à Moulins, qu'il n'a jamais particulièrement estimé. Quant à l'affaire qu'il lui apporte, elle n'est guère ragoûtante non plus : l'assassinat d'une certaine Joséphine Papet, maîtresse de Florentin et de plusieurs autres messieurs d'âge mûr, qui lui procuraient de quoi vivre
S’il est fort amusant de lire les Maigret sous l’angle des boissons alcoolisées, les rapports du couple Maigret sont tout aussi savoureux. Existe-t-il un seul de ces polars qui passerait le test de Bechdel ? Je m’en vais tester le prochain.
Certes, voilà un couple avec plein de douceur et même d’amour. Mais aussi un couple bien ancré dans un fonctionnement bien tradi où Monsieur travaille et Madame cuisine. Un gentil mari bonhomme et une femme admirative. Certes, un homme plus fidèle que les pendants des thrillers anglo-saxons de l’époque (et en tout cas bien plus que l’auteur au 10’000 femmes) et surtout une femme qui tient bien son foyer.
Le tout dans une histoire de meurtre et de chantage qui mènera le commissaire à Londres pour sauver un jeune emporté et où il aura bien de la peine à se faire servir une bière
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Où Maigret arrive en retard pour le déjeuner et où un convive manque au dîner.
Quand, plus tard, Maigret penserait à cette enquête-là, ce serait toujours comme à quelque chose d'un peu anormal, s'associant dans son esprit à ces maladies qui ne se déclarent pas franchement, mais commencent par des malaises vagues, des pincements, des symptômes trop bénins pour qu'on accepte d'y prêter attention.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Quand, plus tard, Maigret penserait à cette enquête-là, ce serait toujours comme à quelque chose d'un peu anormal, s'associant dans son esprit à ces maladies qui ne se déclarent pas franchement, mais commencent par des malaises vagues, des pincements, des symptômes trop bénins pour qu'on accepte d'y prêter attention.
II n'y eut, au début, ni plainte à la P.J., ni appel à Police Secours, ni dénonciation anonyme, mais, pour remonter aussi loin que possible, un coup de téléphone banal de Mme Maigret.
La pendule de marbre noir, sur la cheminée du bureau, marquait midi moins vingt, il revoyait nettement l'angle des aiguilles sur le cadran. La fenêtre était large ouverte, car on était en juin, et, sous le chaud soleil, Paris avait pris son odeur d'été