Camiothécaire-biblioneur aux lectures éclectiques. Romans, essais, biographies et autobiographies, récits de voyage, bandes dessinées, nouvelles, chroniques, témoignages… des critiques selon l'humeur
Comme un conte merveilleux, Birdy melody m’a enchanté, émerveillé !
Une histoire d’oiseaux au milieu de la violence des hommes. Mais aussi de l’amour… et de la haine (et des chats !).
Et la musique… le chant de ceux qui s’aiment !
Voilà, c’est tout ça, ça se passe de paroles et le dessin est magnifique.
Un instant de poésie pure. Une merveille !
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) C'est un amour entre deux oiseaux, que la vie vient séparer.
C'est un amour de la musique, que l'intolérance veut censurer.
À la recherche de liberté, l'amour saura-t-il triompher ?
Nicoby et Joub se sont retrouvés dans un petit périple en Guyane française dans la forêt amazonienne. Deux froussards paniqués au milieu d’une jungle hostile… Heureusement fort bien accompagnés !
Ce très drôle voyage démontre que les plus grands dangers ne sont pas ceux qu’on aurait attendu, même si les piqures de raies, les dents des crocodiles, les mygales, serpents et autres fourmis ne sont pas à sous-estimer.
Un récit de voyage bien alcoolisé aux dessins et couleurs très vivants.
Et BANG ! BANG !
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Comment survivre au milieu des serpents, des araignées et des orpailleurs de la jungle guyanaise quand on est un auteur de bandes dessinées habitué à la quiétude de son atelier climatisé ? Nicoby vit en Bretagne et son ami Joub s'est installé à Cayenne. Là-bas, ils ont rencontré un coureur de forêt qui a voulu leur prouver que l'Enfer vert pouvait être un paradis des sens. Entre expédition initiatique et récit documentaire, les deux dessinateurs esquissent avec drôlerie - et parfois gravité - un portrait unique et inédit de la plus fascinante et de la plus inquiétante de toutes les jungles de notre planète.
Une BD difficile à positionner. Plutôt une œuvre graphique onirique quasiment sans paroles.
Hélas, le propos n’est pas suffisant pour en trouver une interprétation univoque. Certes, pas indispensable, mais…
Des fils trop légers pour en faire un bon album. Vraiment dommage, j’aurais bien aimé apprécier cette chasse, cette femme rousse… Mais je n’ai pas compris grand chose à ces 60 toutes petites pages
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) L'hallali est le dernier temps de la chasse à courre. Celui où la bête pourchassée est mise à mort
Dans un Paris post-apocalyptique, ravagé par une pandémie et sous la tutelle d’un gouvernement autoritaire à lieu, une fois par an, un lâcher de canard.
Et joie à celle ou celui qui l’attrapera. Souper avec le président, dégustation du canard et plein de brousoufs !
Et nous voilà à suivre le vol du volatile traqué par les foules
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Dans un Paris post-apocalyptique règnent une violence primitive et un pouvoir autoritaire. Une fois l'an, la foule a droit à son charivari rituel : une chasse au canard est organisée. Tous les moyens sont bons pour le capturer, et le vainqueur échappera à la misère. Les jeux sont ouverts et le peuple laisse libre cours à ses pulsions... Sauf que, cette fois, avec l'aide d'une poignée de rêveurs et d'insoumis, le canard joue crânement sa chance. Dans ce premier roman aux allures de course-poursuite, Éloi Audoin-Rouzeau Interroge la bestialité tapie en chacun de nous. Face à la violence sociale, il en appelle à l'individu. Une plume tendre qui dénonce la barbarie et célèbre la résistance
Une BD (roman graphique ?) qui parle sans manichéisme de la difficile cohabitation du loup et de l’élevage des moutons. Combien de cadavres ? Des moutons qui finiront de toute façon à la boucherie, non ?
Avec, à la fin un court texte de Baptiste Morizot. Une très bonne introduction au sujet avant de commencer à dire n’importe quoi.
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Quelque part dans les écrins.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Au cœur du Massif des Écrins, un grand loup blanc et un berger vont s'affronter, passionnément, jusqu'à leurs dernières limites.
Jean-Marc Rochette célèbre une nouvelle fois la haute montagne, sa beauté, sa violence, l'engagement et l'humilité qu'il faut pour y survivre
Son père est mort et leur relation a toujours été difficile. Jim, chasseur, aimait tuer, chasser, pécher… séquelles de la guerre d’Algérie ou pulsion viscérale ? Il a laissé une lettre, mais Thierry Crouzet n’ose pas l’ouvrir.
Au long de ce livre, c’est l’histoire du père qui est reconstruite et la colère et les ressentiments s’éloignent pour laisser la chance à l’enfant de lui dire adieu, apaisé.
C’est très dur et c’est très beau.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) « J'ai toujours eu peur de mon père. Je savais qu'il avait déjà tué au cours de la guerre d'Algérie. J'étais persuadé qu'il pouvait recommencer. »
Thierry grandit dans l'ombre glaçante de Jim, élaborant des scénarios de fuite et se barricadant toutes les nuits dans sa chambre. Quelques années après la mort de ce père menaçant, le fils décide de se plonger dans les photographies et les carnets où Jim ne parlait que de la guerre. Il part à la recherche du fantôme, cherchant à retrouver par les mots celui qui avait été un jeune garçon à qui l'on avait appris à être un tueur. Car pour se garder de transmettre l'héritage de la violence, il faut en connaître la source
Et des chasseurs, des baleiniers, des harpons, des méchants et toute la magie de la mer…
Et des superbes illustrations de Joëlle Jolivet
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Du coquillage ramassé par un enfant sur une plage du sud du monde s'élève une voix chargée de souvenirs et de sagesse. La voix de la baleine blanche, l'animal mythique qui a pendant des décennies protégé les eaux entre la côte et l'île sacrée des Gens de la mer.
Le cachalot couleur de lune, la plus grande créature de l'océan, a connu l'immense solitude et la profondeur des abîmes et s'est fidèlement consacré à la mission que lui a confiée un autre cachalot plus ancien. Une mission mystérieuse et importante, issue du pacte qui lie les baleines aux Gens de la mer : la baleine couleur de lune doit protéger cette partie de la mer des étrangers qui viennent avec leurs bateaux pour s'emparer de tout sans respecter l'ordre de la nature. Jusqu'à présent, ce sont les baleiniers qui ont raconté l'histoire de la terrible baleine blanche, mais c'est son tour maintenant de parler et sa voix nous arrive du fond des temps comme le langage de la mer.
Ça commence comme un livre méchamment drôle, doux, tendre et empathique.
Et petit à petit, ça glisse. Et, du méchamment drôle, le drôle s’en va avec l’innocence de l’enfance broyée, découpée, lacérée.
Reste un espoir qui, à lui seul, réussi à maintenir ce livre magnifique en équilibre. L’amour d’une sœur
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) C'est un pavillon qui ressemble à tous ceux du lotissement. Ou presque. Chez eux, il y a quatre chambres. La sienne, celle de son petit frère Gilles, celle des parents, et celle des cadavres. Le père est chasseur de gros gibier. La mère est transparente, amibe craintive, soumise aux humeurs de son mari. Le samedi se passe à jouer dans les carcasses de voitures de la décharge. Jusqu'au jour où un violent accident vient faire bégayer le présent.
Dès lors, Gilles ne rit plus. Elle, avec ses dix ans, voudrait tout annuler, revenir en arrière. Effacer cette vie qui lui apparaît comme le brouillon de l'autre. La vraie. Alors, en guerrière des temps modernes, elle retrousse ses manches et plonge tête la première dans le cru de l'existence. Elle fait diversion, passe entre les coups et conserve l'espoir fou que tout s'arrange un jour.
D'une plume drôle et fulgurante, Adeline Dieudonné campe des personnages sauvages, entiers. Un univers acide et sensuel. Elle signe un roman coup de poing