De son vivant, Gabriel García Márquez ne souhaitait pas publier ce roman (nouvelle ?). Et pourtant, 10 ans après sa mort parait Nous nous verrons en août ! Qu’en penser ?
Certes, l’éditeur et les enfants semblent avoir des arguments et le livre n’est vraiment pas dénué de qualités… Mais !
Incapable de trancher sur ce fond polémique, voilà une nouvelle fraîche et titillante sur le désir d’une femme mariée.
Tous les ans, un soir, sur l’île, après avoir déposé des glaïeuls sur la tombe de sa mère, Ana Magdalena trouve… un nouvel amant
Elle revint dans l'île le vendredi 16 août par le bac de trois heures de l'après-midi.
« Il était absurde d'attendre une année entière pour soumettre au hasard d'une nuit le restant de ses jours. »
Une fois par an, le 16 août, Ana Magdalena Bach prend un ferry pour passer une nuit sur l'île où est enterrée sa mère. Indifférente à la splendeur des Caraïbes, elle se contente de déposer un bouquet de glaïeuls sur sa tombe avant de retrouver son mari. Mais l'été de ses quarante-six ans, une aventure avec un inconnu va précipiter son destin.
Ana Magdalena découvre l'infidélité et la passion des corps en même temps que le dépit amoureux. Prise dans une spirale érotique, chaque pèlerinage sur l'île lui réserve un nouvel amant. En comprenant l'origine de l'attachement de sa mère à cette lagune peuplée de hérons bleus, Ana Magdalena échappera-t-elle au sortilège des Caraïbes ?
Nous nous verrons en août est une oeuvre d'une intense sensualité dans laquelle Gabriel García Márquez déploie tout son talent pour brosser le portrait d'une femme libre. La publication de ce roman inédit annonce les retrouvailles exceptionnelles avec le prix Nobel de littérature colombien.