Catharsis

Ce n’est pas vraiment une bande dessinée, mais ce n’est pas non plus juste un carnet de croquis. C’est plus sûrement le cri de douleur d’un dessinateur.

Catharsis de Luz

Luz était arrivé en retard, mais assez tôt pour voir ses amis partir sous les balles lors de l’attentat de Charlie Hebdo. Ces dessins témoignent d’un douloureux chemin vers la guérison.

Un livre qui n’est pas sans rappeler Dessiner encore de Coco.

Un album intime et très touchant.

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Un jour, le dessin m'a quitté, le même jour qu'une poignée d'amis chers. À la seule différence qu'il est revenu, lui. Petit à petit. A la fois plus sombre et plus léger..
Avec ce revenant, j'ai dialogué, pleuré, ri, hurlé, je me suis apaisé à mesure que le trait s'épurait.
Tous deux, nous avons essayé de comprendre. Nous nous sommes dit, le dessin et moi, que nous ne serions plus jamais les mêmes.
Comme tant d'autres.
Ce livre n'est pas un témoignage, encore moins un ouvrage de bande dessinée, mais l'histoire de retrouvailles entre deux amis qui ont failli un jour ne plus jamais se croiser.
Luz


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Après les attentats terroristes contre Charlie Hebdo le 7 janvier 2015, le dessinateur du journal signe cet album intime et libérateur. Une thérapie par le dessin dans lequel il livre ses pensées et évoque son quotidien bouleversé par l'événement.

Dessiner encore

Le jour des attentats de Charlie, Coco était là. Et maintenant, elle doit vivre encore.

Dessiner encore de Coco

Mais comment vivre avec ça ?

Une bande dessinée autobiographique, un témoignage intime. Un livre pour dire et peut être pour panser ou cesser d’y penser encore et encore, pour calmer tout ce bruit et cette fureur, soigner, tenter de survivre

Une horreur absolue et la vie qui doit continuer. Mais comment ?

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Des fois ça va.
Des fois ça me submerge.
Ça m'emporte.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
L'attentat du 7 janvier 2015 tourne en boucle dans ma tête. Tout fout le camp en moi mais le dessin résiste...

Dipla Dipla

Nathalie joue avec les images, les superpositions et les couleurs. Et c’est pourtant dans ces représentations irréelles que ressortent d’authentiques émotions.

Les mots exposent
Les corps supposent
Quoi que l'on fasse
Les voix effleurent
Ce que le cœur
Déplace
Dipla Dipla, texte et photographie de Nathalie Berthod

Sophie utilise différentes techniques (pointe fine, mine de plomb, aquarelles, gravures…) pour illustrer les détails. Feuilles, tissus, paysages, ou des réflexions sur un monde à sauvegarder. Des dessins d’une grande finesse qui invitent à la réflexion.

Tassé dans des bunkers mités
Vivote du bouillon d'humain
Orgie d'écran et de télé
Ma ville prend de l'embonpoint
Ma ville ne fait plus rêver
Dipla Dipla, texte et dessin de Sophie Solo

Ce recueil d’une grande poésie a été édité à l’occasion d’une expo commune regroupe des textes et photographies de Nathalie Berthod et des textes et dessins de Sophie Solo.

Promises

Un album d’illustrations autour de l’amour et du couple de Yuval Robichek

Promises de Yuval Robichek

C’est drôle et délicat. Comme des énigmes poétiques, des dessins à clés autour des saisons

Et pour retrouver son travail c’est un peu sur tous les réseaux sociaux et ici : https://www.yuvalrob.com/

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
‘Promises’ is a chance to rediscover the thought-provoking illustrations of Yuval Robichek.
Ninety-six pages of drawings speak louder than words.
Surreal romantic illustrations, selected from the past years

Devenir un expert du rakugaki : développer son imagination par le dessin

Petit manuel de dessin pour oser plus facilement et sans complexes inutiles, laisser glisser son stylo et apprendre à représenter ce qui nous entoure.

Devenir un expert du rakugaki : développer son imagination par le dessin de Bunpei Yorifuji

Des fourmis aux montagnes, des pandas aux licornes, des aubergines à la louche… comment représenter les grandes et petites choses simplement.

C’est quand même un petit plus compliqué que ça, quand même…

… mais avec un peu d’exercices

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Bunpei Yorifuji est né en 1973 dans la préfecture de Nagano au Japon. Il a crée le studio de design graphique et d'illustration Bunpei Ginza en 2000. Il travaille comme directeur artistique dans le domaine de la publicité, conçoit des livres et poursuit parallèlement une activité artistique personnelle. Ses campagnes pour le métro de Tokyo sont certainement les plus connues, tout comme celles pour Japan Tabacco, Muji ou encore Milk Japan. Il est également l'auteur de plusieurs livres sur des sujets aussi variés que les éléments, la mort ou encore la notion d'échelle. Devenir un expert du rakugaki est sa méthode personnelle de dessin

L’autre part

Une BD sans texte magnifique et tellement évocatrice.

L’autre part de Créons

Difficile de donner une explication trop carrée et c’est toute la beauté de ce livre qui parle de la force du dessin, de la couleur et de la musique pour nous permettre de nous trouver et nous retrouver.

L’histoire d’un crayon rouge de toutes les couleurs, d’un troubadour qui ne refuse jamais un petit coup sur le pouce et une petite fille escargot qui vont enchanter une forêt

Splendide !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Un album de bandes dessinée dans la collection 7|107 qui nous raconte les aventures d'un personnage connu sous le nom de Crayon. Le contenu Familier des Bruxellois depuis des années, on retrouve le personnage street art en forme de crayon dans les endroits les plus improbables de la ville. Crayon est décliné et coloré, mis en scène il anime les rues de la capitale, invitant les passants à s'exprimer et à investir la ville comme un vaste espace de création, à la fois poétique et tendrement critique.
L'auteur de ces crayons est lui-même connu sous ce pseudonyme (Crayon ou Créons). Peut-être même que ces crayons sont en fait les créations d'un collectif... En tout cas, de la rue, le personnage, Crayon, passe au récit graphique, sans bulles ni textes. Aucun. Et ce pour élargir les horizons du possible. Mêlant et explorant une diversité de techniques ? dessin, aquarelle, peinture à l'huile... ? notre familier crayon nous plonge dans une histoire peuplée de références populaires, de clins d'oeil aux cartoons de Disney, parmi d'autres nostalgies vivifiées par un regard bien ancré dans les questionnements de nos contemporains.
Bref un album pour les petits comme pour les grands

Petites luxures : histoires intimes

Un petit délice d’érotisme soft et suggestif.

Petites luxures : histoires intimes de Simon Frankart

Alors que le compte Instagram des Petites luxures s’épuisait en jeux de mots érotiques (à mon petit avis), il a été demandé aux followers de proposer des accroches de quelques lignes pouvant donner lieux à une illustration.

Le résultat est magnifique de poésie graphique

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
50 histoires intimes, vécues et écrites par 50 hommes et femmes du monde entier, mises en images par l'auteur-dessinateur du projet érotico-poétique Petites Luxures qui compte plus d'un million d'abonnés sur Instagram

Hiver à Sokcho

Fin et délicat, comme les murs de papier d’une pension déserte au milieu de l’hiver en Corée du Sud. La rencontre entre Kerrand, auteur de bande dessinée en mal d’inspiration et la jeune employée de l’hôtel.

Hiver à Sokcho de Elisa Shua Dusapin
Hiver à Sokcho de Elisa Shua Dusapin

Comme des non-dits en points de suspension, gracieux et aériens.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
À Sokcho, petite ville portuaire proche de la Corée du Nord, une jeune Franco-coréenne qui n'est jamais allée en Europe rencontre un auteur de bande dessinée venu chercher l'inspiration loin de sa Normandie natale. C'est l'hiver, le froid ralentit tout, les poissons peuvent être venimeux, les corps douloureux, les malentendus suspendus, et l'encre coule sur le papier, implacable : un lien fragile se noue entre ces deux êtres aux cultures si différentes. Ce roman délicat comme la neige sur l'écume transporte le lecteur dans un univers d'une richesse et d'une originalité rares, à l'atmosphère puissante.

« En collant ma joue contre l'embrasure, j'ai vu sa main courir sur une feuille. Il l'avait posée sur un carton, sur ses genoux. Entre ses doigts, le crayon cherchait son chemin, avançait, reculait, hésitait, reprenait son investigation. La mine n'avait pas encore touché le papier. Lorsque Kerrand a commencé à dessiner, son trait était irrégulier. Il reprenait les lignes plusieurs fois, comme pour les effacer, les corriger, mais chaque pression les gravait. Le sujet, méconnaissable. Un branchage, un tas de ferraille peut-être. J'ai fini par reconnaître l'amorce d'un oeil. Un oeil noir sous une chevelure brouillonne. Le crayon a poursuivi sa route jusqu'à ce qu'apparaisse une figure féminine. Des yeux un peu trop grands, une bouche minuscule. Elle était belle, il aurait dû s'arrêter là. Mais il a continué à passer sur les traits, tordant peu à peu les lèvres, déformant le menton, perforant le regard, a remplacé le crayon par une plume et de l'encre pour en badigeonner le papier avec une lente détermination, jusqu'à ce que la femme ne soit plus qu'une pâte noire, difforme. Il l'a posée sur le bureau. L'encre dégoulinait jusqu'au plancher. Une araignée s'est mise à courir sur sa jambe, il ne l'a pas chassée. »