La chance de leur vie

Une petite famille – les parents et l’ado – partent pour une année aux États-Unis à la suite de Monsieur qui a trouvé une place de prof dans une université.

La chance de leur vie de Agnès Desarthe

Et tout le monde se cherche. Monsieur à travers la séduction, Madame à la création artistique et le fils dans une transe mystique.

Qui de trouver ou se trouver, perdre ou se perdre, grandir, s’épanouir ou se faner dans les codes d’une amérique qui ne ressemble guère au Paris quitté (et fantasmé) alors que les attentats du Bataclan bouleversent la France

Et ?

… pas grand chose en fait

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Hector avait une femme. Elle s'appelait Sylvie. Ensemble ils avaient un fils. Il s'appelait Lester. Un prénom anglais parce que la famille paternelle d'Hector était originaire de Penzance, en Cornouailles, ou plutôt d'une bourgade située au nord de cette station balnéaire. Un village dont on taisait le nom par amour du secret.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Hector, Sylvie et leur fils Lester s'envolent vers les États-Unis. Là-bas, une nouvelle vie les attend. Hector a été nommé professeur dans une université de Caroline du nord. Très vite, son charisme fait des ravages parmi les femmes qui l'entourent.
Fragile, rêveuse, Sylvie n'en observe pas moins avec lucidité les effets produits par le donjuanisme de son mari, tandis que Lester devient le guide d'un groupe d'adolescents qui, comme lui, cherchent à donner une direction à leurs élans. Pendant ce temps, des attentats meurtriers ont lieu à Paris, et l'Amérique, sans le savoir, s'apprête à élire Donald Trump.
Comme toujours chez Agnès Desarthe, chaque personnage semble suivre un double cheminement. Car si les corps obéissent à des pulsions irrésistibles, il en va tout autrement des âmes tourmentées par le désir, la honte et les exigences d'une loyauté sans faille.
Mais ce qui frappe le plus dans cet admirable roman où la France est vue à distance, comme à travers un télescope, c'est combien chacun demeure étranger à son destin, jusqu'à ce que la vie se charge de lui en révéler le sens

Créer, c’est exister : comment développer une pratique créative au quotidien

Tout est dans le titre, mais il y a quand même un petit peu plus qu’un manuel de développement personnel qui aide à se dépasser par une activité créatrice.

Créer, c’est exister : comment développer une pratique créative au quotidien de Valérie Belmokhtar

Ce livre à la mise en page un peu déroutante et aux marges singulières est séparé en cinq grandes sections : s’installer, s’inspirer, se lancer, s’épanouir et se développer. Et c’est dans ce dernier chapitre, essentiel à mes yeux, que se situe un des grand plus de ce petit manuel qui tente de mettre une valeur (certes marchande…) sur les créations et qui va inciter les plus timides à valoriser leurs créations.

… pas mal !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Dans ce manifeste résolument moderne et optimiste, Valérie Belmokhtar invite chacun à laisser entrer la création dans sa vie.

Que ce soit pour en faire une pratique professionnelle, pour s'y consacrer plusieurs heures par jour, ou bien pour lui donner une petite place dans sa vie, la création est une rencontre avec soi-même. Elle permet de sortir de « l'avoir » pour entrer dans « l'être », elle nous fait grandir et nous amène à plus de partage avec les autres. Un programme réjouissant et libérateur !

À partir de son expérience d'artiste et d'enseignante, l'auteure guide son lecteur sur les chemins de la création. Depuis la question de l'inspiration et de la confiance en soi jusqu'aux problématiques matérielles (installation d'un atelier, facturation de son travail...), en passant par les différentes méthodes créatives, Valérie Belmokhtar nous accompagne pas à pas tout au long de ce passionnant voyage