Camiothécaire-biblioneur aux lectures éclectiques. Romans, essais, biographies et autobiographies, récits de voyage, bandes dessinées, nouvelles, chroniques, témoignages… des critiques selon l'humeur
Une quinzaine d’histoires courtes sur les envies cachées, les pulsions qui nous dévorent, les secrets qui nous hantent et les besoins qui nous poussent.
Sympa, mais dans style un peu bof-bof. Et comme souvent avec les nouvelles, le bon côtoie le non fini, laissant un non-goût de pas assez. Dommage, car les bons moments et les promesses n’y manquent pas.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Les personnages de ces nouvelles partagent un sentiment de culpabilité et dévoilent les conséquences de leurs faiblesses sur leur vie intérieure
Un marathon Tinder en 10 jours. Elle est jolie et sympa, ils sont bizarres, infidèles, chiants, curieux, sympa, attachants, radins…
Un panorama de rencontres un peu lassant et un peu amusant…
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Le Prince charmant n'existe pas. Mais sur Tinder, vous serez la reine.
Quatorze jours pour devenir une trentenaire épanouie et heureuse grâce à Tinder, une application de rencontres pour mobile. C'est le pari fou de Joséphine Simon, au bout du rouleau sentimental, et qui désespère ses copines.
Du musclé, du tendre, du radin, du tatoué, du romantique, du biker ou du rasta : bienvenue au supermarché de l'Homme. Il n'y qu'à liker ou à noper pour consommer. Simple comme bonjour. Quoique...
Ana Ker, une jeune femme d'aujourd'hui, nous offre un mode d'emploi de l'amour moderne en vingt rencontres hilarantes. Drôle, intelligent, ultra-contemporain
Ça grattouille juste là où ça chatouille. Impertinent, moqueur et amusé.
Parfait pour s’y retrouver avec ses névroses, ses problèmes, ses fantasmes et ses blocages.
Bon, tout n’est pas au top, mais quelques cases valent leur poids de psychothérapie.
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Libération
Je suis une femme libérée !
Libre libre libre !
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Crue, poétique, burlesque, Catherine Meurisse raconte notre insatiable besoin d'amour. Son dessin pulsionnel, accompagné de dialogues renversants, explose tous les clichés sur l'intime au féminin comme au masculin. Les désordres de la libido n'ont jamais autant fait rire...
C’est érotique, sensuel, aristocratique… vielle Angleterre coquine… Mais c’est un peu confus
En fait, c’est sympa, mais je sais pas trop où ça va… un peu… Oui, c’est sympa mais flou et emmêlé comme un nuage d’été.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Angleterre, 30 mars 1924. Comme chaque année, les aristocrates donnent congé à leurs domestiques pour qu'ils aillent rendre visite à leur mère le temps d'un dimanche. Jane, la jeune femme de chambre des Niven, est orpheline et se trouve donc désoeuvrée. Va-t-elle passer la journée à lire ? Va-t-elle parcourir la campagne à bicyclette en cette magnifique journée ? Jusqu'à ce que Paul Sheringham, un jeune homme de bonne famille et son amant de longue date, lui propose de le retrouver dans sa demeure désertée. Tous deux goûtent pour la dernière fois à leurs rendez-vous secrets, car Paul doit épouser la riche héritière Emma Hobday. Pour la première - et dernière - fois, Jane découvre la chambre de son amant ainsi que le reste de la maison. Elle la parcourt, nue, tandis que Paul part rejoindre sa fiancée. Ce dimanche des mères 1924 changera à jamais le cours de sa vie.
Graham Swift dépeint avec sensualité et subtilité une aristocratie déclinante, qui porte les stigmates de la Première Guerre - les fils ont disparu, les voitures ont remplacé les chevaux, la domesticité s'est réduite... Il parvient à insuffler à ce court roman une rare intensité, et célèbre le plaisir de la lecture et l'art de l'écriture
Plus d’éros que de thriller et plus de sexe que d’amor dans cette histoire plutôt plaisante. Mais difficile d’adhérer aussi facilement à la glissade de ce couple dans une si noire parano. Passé ce manque de crédibilité, reste de bons moments de sexe à trois, de léchouilles et de baisouilles, de fantasmes et d’envies.
Finalement, tout ça manque de solidité et de robustesse, comme un livre en demi-molle.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Maximilien est professeur d'économie, Camille est responsable culturelle. Ils ont un petit garçon. Très amoureux l'un de l'autre, ils ont une conception joyeuse et inventive de la sexualité. En vacances sur la Côte d'Azur, ils font la connaissance de Viviane, une jeune fille qui vend de l'artisanat indien sur la plage. Entre eux, c'est le coup de foudre. Maximilien et Camille accueillent Viviane dans leur lit. Elle s'invite dans leur vie...
Fabrique à stéréotypes sexistes, rétrogrades, simplistes, systématiquement hétéros, machistes, réacs et réducteurs, le mommy porn de masse est une industrie formatée et enfermée dans des modèles ou l’homme riche est dominant et la jeune femme est belle et ingénue et où tous les deux cachent une blessure intime (mais pas trop grave). Camille Emmanuelle démonte les secrets de fabrication de cette machine trop bien pensante sans style ni saveur où la femme rougissante confie sa jouissance à l’homme inaccessible.
Une repentance en forme de plaidoyer pour une indispensable qualitative diversité.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) « L'homme est blanc, dominant riche, musclé, performant sexuellement et pénétrant. La femme est blanche aussi, pauvre, pénétrée, elle attend qu'un homme la comble sexuellement (et si possible la comble aussi de cadeaux). »
Les romances érotiques se suivent et se ressemblent : la femme et l'homme répondent à des stéréotypes étriqués, leurs interactions sont autant simplistes que convenues et le désir féminin doit se cantonner à quelques clichés hyper réducteurs.
Quant aux maisons d'édition friandes de ce genre littéraire, qui séduit de plus en plus de lectrices, elles empruntent à la production industrielle ses méthodes et ses cadences. Saviez-vous que chaque personnage doit avoir une blessure secrète ? Qu'il y a des tapis en poils de bête sur lesquels il ne fait pas bon faire l'amour ? Que six jours peuvent suffire à écrire une romance ? Ou encore que chaque personnage a une « fiche » consignée sur un tableau Excel ? ...
Camille Emmanuelle, qui a écrit sous pseudo une douzaine de romances érotiques, nous ouvre les portes de ce genre littéraire qui, à force de favoriser une sexualité normalisée, devient un obstacle à une réelle libération sexuelle de la femme. Avec la verve qui la caractérise, elle dénonce l'éternelle comédie qu'on veut, encore, faire jouer à l'homme et à la femme
On s’emmerde dans cette histoire, à l’image du protagoniste, Djian himself. Ca picole, ça fume, ça baise, c’est insatisfaisant et le bouquin est à l’avenant. Chiant.
Zone érogène, mon cul !
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) «Je me sentais excité, c'était sûrement la pleine lune ou alors une de ces nuits où l'écrivain est réduit en bouillie et où je me retrouve seul en attendant un miracle, dans le silence et l'ennui et l'amertume et la faim, seul et complètement lessivé.»
Quand Cécilia débarque un matin en cassant le carreau de la salle de bains, la maison de l'écrivain devient le théâtre d'opérations féminines déconcertantes. Car, il le sait bien, une fille est «capable de vous clouer sur la Croix et ensuite de vous découper en mille morceaux». A peine a-t-il le temps de poser le cœur sur elles, qu'elles s'éclipsent. Même Nina n'est pas restée.
Seule, au milieu de ces êtres aux cuisses avenantes et à la taille fine, la machine à écrire est là qui affirme sa place. Plus que tout, le roman doit continuer. Mais Nina est si belle...
Finlande, concours de sauna. Un pornstar à la gaule de 22cm et un russe ancien marin militaire se retrouvent pour la 4e année consécutive. Cette fois, le russe ne laissera pas la victoire lui échapper. Au delà du grotesque, les hommes tirent motivations de leurs fiertés.
Mais finalement, malgré quelques bonnes pages, Chaleur n’aura pas réussi à m’échauffer plus que ça.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) La Finlande : ses forêts, ses lacs, ses blondes sculpturales... et son Championnat du Monde de Sauna.
Chaque année, des concurrents viennent de l'Europe entière pour s'enfermer dans des cabines chauffées à 110°. Le dernier qui sort a gagné.
Les plus acclamés sont Niko et Igor : le multiple vainqueur et son perpétuel challenger, la star du porno finlandais et l'ancien militaire russe. Opposition de style, de caractère, mais la même volonté de vaincre. D'autant que pour l'un comme pour l'autre, ce championnat sera le dernier. Alors il faut se dépasser. Aller jusqu'au bout.
Aussi dérisoire que soit l'enjeu, au-delà de toute raison, la rivalité peut parfois pousser l'homme à la grandeur. À la fois pathétiques et sublimes, Niko et Igor illustrent avec éclat le désir d'absolu de la nature humaine
Une femme mûre rencontre un gigolo. Mais est-il possible de le revoir une seconde fois sans risque. Et ensuite, et encore ?
Comme une plongée dans des jeux dangereux.
De la confusion des sens et des sentiments.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Pas facile d'accepter son âge quand on a soixante ans, qu'on vit seule et que votre amant vous quitte pour faire un enfant avec sa jeune épouse. Soledad engage donc un gigolo de trente ans pour l'accompagner à l'opéra et rendre jaloux le futur père. Mais à la sortie, un événement inattendu et violent bouleverse la situation et marque le début d'une relation trouble, volcanique et peut-être dangereuse.
Soledad se rebelle contre le destin avec rage et désespoir, avec humour aussi, et le récit de son aventure se mêle aux histoires des écrivains maudits de l'exposition qu'elle prépare pour la Bibliothèque nationale.
La Chair est un roman audacieux et plein de surprises, l'un des plus subtils et personnels de l'auteur. Son intrigue touchante nous parle du passage du temps, de la peur de la mort, de l'échec et de l'espoir, du besoin d'aimer et de l'heureuse tyrannie du sexe, de la vie comme un épisode fugace au cours duquel il faut dévorer ou être dévoré. Le tout dans un style allègrement lucide, cruel et d'une ironie vivifiante.
Une grande romancière décortique avec acuité et humour les sentiments d'une séductrice impénitente aux prises avec les ravages du temps
Un court traité de sexe drôle. Mais court, trop court.
Et malgré tout ce que l’on peut bien dire, size does matter !
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Petit traité destiné à instruire les analphabètes du sexe, à désengourdir les gourds et à défâcher les méchants