Camiothécaire-biblioneur aux lectures éclectiques. Romans, essais, biographies et autobiographies, récits de voyage, bandes dessinées, nouvelles, chroniques, témoignages… des critiques selon l'humeur
Un bon gros pamphlet contre l’appareil soviétique bien caricatural ! Les gens d’en face se passe en Géorgie, à l’époque une république d’URSS et on y suit Adil bey, consul turc candide fraîchement arrivé.
Et tout y passe et Simenon ne recule devant aucun stéréotype : espionite aiguë, empoisonnement, dénonciations arbitraires, exécutions sommaires, pénurie alimentaire, bureaucratie inefficace, faim, alcoolisme des corps consulaires, prostitution… Tout y passe !
Un amusant cliché suivi d’une romance un peu bâclée
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) « Comment ! vous avez du pain blanc ! »
Les deux Persans entraient dans le salon, le consul et sa femme, et c'était celle-ci qui s'extasiait devant la table couverte de sandwiches joliment arrangés.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Les impressions défavorables ressenties par Adil bey à son arrivée dans la petite ville populeuse et maussade où l'appellent ses fonctions de consul se précisent de jour en jour : l'inconfort délibéré de son installation, les contacts décevants avec l'administration soviétique, la méfiance agressive des gens qui l'entourent. Elles atteignent le malaise lorsqu'il constate qu'un couple, les Koline, l'épie des fenêtres d'en face. Or Sonia, sa secrétaire, habite chez eux.
Tout commence à Bulawayo avec un manuscrit à porter à Londres et quelques lettres d’amour…
Et tout se complique, à souhait, avec moult rebondissements, révélations, surprises et coups d’éclats, tous plus improbables.
Dans un style très théâtral, Agatha Christie propose là un roman de suspense vaudevillesque qui se lit bien vite en laissant un souvenir bien vide
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) — Anthony Cade ! Vieux gentleman !
— Jimmy McGrath ! Toi ? Pas possible !
Les voyageurs de l'autocar Castle - sept dames exténuées et trois messieurs en sueur — observaient la scène avec le plus vif intérêt. Leur guide, Mr Cade, avait, selon toute évidence, rencontré un vieil ami. Tous les voyageurs — et particulièrement les voyageuses - professaient la plus profonde admiration pour Mr Cade, pour sa silhouette svelte et vigoureuse, son visage bronzé, sa façon d'exercer son métier de guide, de les amuser, de les distraire, d'apaiser leurs petites querelles.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Tout avait commencé de la façon la plus classique qui soit : un prince déchu cherchant à récupérer son trône sollicite l'appui - discret - des Britanniques.
En échange de quoi, les compagnies anglaises se verraient concéder l'exploitation des pétroles du petit État. Bref, une banale manœuvre politico-financière, élaborée dans le cadre somptueux d'une des plus anciennes demeures seigneuriales d'Angleterre : Chimneys. Pourtant, l'affaire se corse lorsqu'on se rend compte que des individus équivoques se sont glissés parmi le beau linge qui prépare sa révolution de palais.
Et les cadavres font affreusement désordre dans les salons de Chimneys...
Un prince déchu sollicite l'appui des Britanniques pour reconquérir son petit royaume des Balkans. À Paris, un de ses anciens ministres meurt laissant un manuscrit qui contient des révélations explosives sûr la famille royale. Anthony Cade est chargé de le remettre à un éditeur tandis que les services secrets anglais aussi bien que les opposants lu prince souhaiteraient l'intercepter... C'est dans le cadre somptueux du manoir de Chimneys que vont se retrouver les protagonistes de cette ténébreuse affaire. dans ce livre publié en 1925, Agatha Christie utilise avec humour les ressorts du roman l'espionnage pour ménager un de ces huis clos criminels dont elle a le secret.
Pour son deuxième roman, Agatha Christie avait déniché deux jeunes désœuvrés, Quat’sous et Tommy pour un roman d’espionnage et d’enquête au rythme endiablé.
Tout va très vite et les retournements de situations sont incessants. Impossible de reprendre son souffle dans cette histoire d’espions très fraîche et sympathique.
Une histoire un peu légère, certes, mais très vivante à la recherche de Jane Finn dans l’ombre d’un mystérieux Monsieur Brown
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Le Pacific coulait. Il avait eu de grandes avaries pendant la tempête, et maintenant, bien que la mer fût déjà calmée, le naufrage était imminent.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) C'est toujours après le drame qu'on s'avise qu'un personnage falot a traversé la scène sans que personne lui prête attention.
Et justement, dans le bureau de Mr Whittington, il y avait un clerc qui se faisait appeler Mr Brown. Mais voilà ! Personne n'est capable de se rappeler quoi que ce soit de Mr Brown. Pas même son visage. La description qu'on donne invariablement de Mr Brown, c'est qu'il ressemble à tout le monde.
Une histoire inclassable, avec un accident et une route bloquée par un éléphant. Un mari opéré dans un hôpital genevois, un chirurgien charmeur, des enfants… juste en rêve ? des mortes bien vivantes, des documents secrets que les russes convoitent et… et des événements bien curieux.
Faut-il vraiment tout comprendre, analyser les songes et décortiquer les messages cachés pour en saisir le sens profond, la métaphore ?
Cet album laisse le choix et sa lecture, même superficielle (et a condition d’accepter de ne pas tout comprendre) se révèle déroutante mais fluide et facile. Pour une compréhension plus approfondie, ma foi… je vais devoir vous laisser creuser
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Qu'est-ce que c'est que cette chienlit ?!
Avancez, Bon sang !
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Dans le Genève de l'après-guerre, une femme tente de rejoindre son mari hospitalisé suite à un accident. Mais un pachyderme étendu sur la chaussée empêche la circulation. Ensuite, elle se trouve confrontée à d'autres évènements bizarres qui vont changer sa vie.
Et si Hitler avait eu un fils avec une française et que celui-ci avait été enrôlé par les services secrets britanniques pour le tuer ?
L’histoire de la préparation d’un attentat, des agents secrets, de la guerre et de toutes les mocheries possibles avec un seul but : tuer le monstre !
Un album sur plusieurs époques au traitement monochrome oppressant très réussi
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Douvres, Angleterre. Novembre 1943.
Dites au commandant de préparer la salle. Ce sera l'occasion de vous sécher un peu.
Oui Madame.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Certains naissent pour faire l'histoire.
Dans les jours les plus sombres de la Seconde Guerre mondiale, une espionne britannique découvre un formidable secret : pendant la Première Guerre mondiale, Adolf Hitler, alors en poste en France, rencontra une française ; et de cette union naquit un enfant.
Armée de dossiers volés aux nazis, elle décide de retrouver ce fils caché et de le recruter. Sa mission : entrer en contact avec son père biologique et le tuer pour mettre un terme à la guerre. Mais ce n'est peut-être pas la fin de la saga familiale des Hitler...
Thriller d'espionnage, cette uchronie marche dans les pas de Zero Dark Thirty, Inglourious Basterds et des romans de John Le Carré.
Un polar à l’ancienne, avec des pleines pages d’explications finales pour bien comprendre… À l’ancienne, oui.
Pourtant, ça commençait vraiment bien. Un Maigret sans Maigret, une surprenante surprise. Et qui fonctionne très bien jusqu’à ce que tout cela s’enlise dans une sorte de boulet liégeois qui tient un peu trop bien au ventre.
Un Maigret avec des espions et des danseuses de cabaret
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Adèle et ses amis
« Qui est-ce ?...
- Je ne sais pas ! C'est la première fois qu'il vient », dit Adèle en exhalant la fumée de sa cigarette. Et elle décroisa paresseusement les jambes, tapota ses cheveux sur les tempes, plongea le regard dans un des miroirs tapissant la salle pour s'assurer que son maquillage n'était pas défait.
Elle était assise sur une banquette de velours grenat, en face d'une table supportant trois verres de porto.
Elle avait un jeune homme à sa gauche,un jeune homme à droite.
« Vous permettez, mes petits ?... »
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Un apprenti espion bien maladroit...
Deux jeunes Adolescents endettés – Delfosse, un bourgeois pervers et Chabot, le fils d'un employé comptable – fréquentent à Liège Le Gai-Moulin, une boîte de nuit où ils courtisent l'entraîneuse et danseuse Adèle. A la fin d'une soirée qu'elle a passée, à une table voisine de ces derniers, en compagnie d'un certain Graphopoulos arrivé le jour même dans la ville, ils se laissent enfermer dans la cave de l'établissement afin de s'emparer de la recette. Dans le noir, ils entraperçoivent ce qu'ils croient être un cadavre, celui de Graphopoulos, et prennent la fuite
Premier opus d’une série qui deviendra une franchise cultissime au cinéma, Casino Royal présente James Bond 007, agent secret au service de sa Majesté.
Plusieurs surprises dans cette découverte d’un genre avec lequel je ne suis pas du tout familier. Le suspense est un peu ridiculement monté en meringue, les retournements de situations sont invraisemblables et les échappatoires dignes de Benny Hill. On y trouve également un James Bond bien moins sûr de lui, moins séducteur-macho-viriliste que dans les films, un espion plus humain et moins caricatural… Il tombe même amoureux, c’est dire (et c’est pas plus mal).
Alors, même si la trame est plutôt similaire, que de différences avec les adaptations ! Pas le même jeu de cartes, pas la même voiture, pas le même James, pas de gadgets… Et finalement, pas vraiment ma tasse de Earl Gray
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Au casino de Royale-les-Eaux, Le Chiffre, mystérieux et puissant agent au service des Russes, joue pour financer ses sinistres projets. Mais un adversaire aux nerfs d'acier vient s'asseoir en face de lui. Son nom : James Bond
Usée jusqu’à la corde, voilà une franchise à bout de souffle.
Certes, le dessin parait fidèle, les couleurs et la ligne claire sont au rendez-vous et les ambiances, les personnages et les lieux semblent Jacobsiens.
Mais voilà, Edgar aurait il fait la même chose tant d’années durant ? Lui qui mélangeait SF, voyage dans le temps, manipulation mentale, espionnage, voyage spatial, technologie… N’aurait-il pas préféré la transgression à ces sempiternelles refontes d’une même recette ? Voir même une créative trahison de cet héritage trop pesant.
… Et que dire de l’invraisemblable Marge ou de la blagounette du baiser ?
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) En 1948, Francis Blake, qui vient de prendre la direction du MI5, confie à Philip Mortimer la mission de se rendre au Pakistan afin de modifier le code d'activation des Espadons de la base de Makran. De son côté, Blake se rend dans l'Ulster, où l'IRA préparerait une action contre l'Angleterre. Une aventure mêlant complots et missions secrètes, faisant suite à la série Le secret de l'Espadon
Espionne à quatre sous, fusillée pour l’exemple sans implication réelle, courtisane et danseuse… Mata Hari est un personnage qui fascine.
Une bio qui tente de coller au près de sa vie, aux dessins et couleurs soignées.
Mais voilà, il m’a manqué un envol, de la fantaisie, un peu d’extravagance pour me convaincre, sans pour autant trouver quelque chose à reprocher à ce très beau travail
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Forteresse de Vincennes, 15 octobre 1917
L'heure est venue de jouer le dernier acte...
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Par un matin d'octobre 1917, en pleine Première Guerre mondiale, Mata Hari, convaincue d'intelligence avec l'Allemagne, est condamnée à mort par l'armée française.
Celle qui ensorcela le Tout-Paris de la Belle Époque avec son célèbre numéro d'effeuillage sur des danses orientales était-elle réellement coupable ?
A-t-elle vraiment été un agent double ou a-t-elle servi de bouc émissaire aux services secrets français ?
Sympa, cette histoire de héros romantique malgré lui, un peu fantasque, un peu olé-olé, emporté par les événements qu’il déclenche et dont il ne mesure pas toutes les implications.
Sur un fond de réalité historique du contre espionnage durant la 2e guerre mondiale, ce Garbo (nom de code) m’a laissé un peu sur ma soif d’action, de romantisme, de suspense ou de quelques autres bulles, comme une bouteille de Perrier un peu plate.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) « C'est ainsi que je devins « Garbo », le plus grand acteur de tous les temps, le plus extraordinaire espion que la Terre ait porté, jouant mon auguste rôle dans le film terrible de la Seconde Guerre mondiale. »