A la retraite depuis deux ans, en train de se battre contre des doryphores sur ses aubergines… Maigret se voit sollicité par une petite vieille au caractère bien trempé au sujet de la mort suspecte de sa petite fille, noyée. Ni une, ni deux, Maigret fait sa valise et laisse sa femme et les aubergines ravagées.
L’occasion de revoir un camarade de classe qui ne lui avait pas laissé forcément un bon souvenir. Les choses ne s’amélioreront pas.
Un très bon polar bien glauque au milieu du fric et au bord de la Seine et des canaux à quelques kilomètres de Paris
Une longue nouvelle de 140 pages suivie du déjà lu La pipe de Maigret
La vieille dame dans le jardin
Madame Maigret, qui écossait des petits pois dans une ombre chaude où le bleu de son tablier et le vert des cosses mettaient des taches somptueuses, Mme Maigret, dont les mains n'étaient jamais inactives, fût-ce à deux heures de l'après-midi par la plus chaude journée d'un mois d'août accablant, Mme Maigret, qui surveillait son mari comme un poupon, s'inquiéta :
- Je parie que tu vas déjà te lever...
Pourtant le fauteuil transatlantique dans lequel Maigret était étendu n'avait pas craqué. L'ancien commissaire de la P.J. n'avait pas poussé le plus léger soupir.
Dans sa retraite de Meung-sur-Loire, Maigret est sollicité par Bernadette Amorelle qui s'inquiète de la récente noyade dans la Seine de sa petite-fille Monita : la jeune fille nageait bien et il ne doit pas s'agir d'un accident