Easter parade

Avec un livre qui commence comme ça, il faut bien avouer que j’étais prévenu…
Vous reprenez un petit verre?

Easter parade de Richard Yates
Easter parade de Richard Yates
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Filles d'un couple divorcé, Sarah et Emily Grimes vivent une enfance maussade, ballottée entre diverses banlieues petites-bourgeoises de New York, qui flattent les aspirations sociales de leur mère perpétuellement déconcertée par la vie. Elles se rêveraient bien un père éditorialiste du Sun mais comprennent vite qu'il ne sera jamais qu'un «simple préparateur de copie».

Au sortir de l'adolescence. Sarah, la préférée de leur père, la plus jolie et la plus sensible, entame une histoire d'amour avec le fils de leurs voisins, un beau parti élevé dans une école privée anglaise. Sur une photographie datée de 1941, lors de l'Easter Parade, le couple est immortalisé dans tout l'éclat de sa jeunesse. Un avenir radieux semble s'offrir à lui. Trop différentes pour être proches, les deux soeurs suivent chacune leur chemin, sans vraiment perdre le lien. Jusqu'à ce qu'une série d'événements tragiques n'oblige Emily à remettre leur relation en perspective...

Arrive un vagabond

Haaaaa, l’amour, l’amour, l’amour… On fait bien des bêtises avec c’t histoire.

Arrive un vagabond de Robert Goolrick
Arrive un vagabond de Robert Goolrick
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
C'est au cours de l'été 1948 que Charlie Beale arriva à Brownsburg, chargé de deux valises - l'une contenait quelques affaires et des couteaux de boucher, l'autre une importante somme d'argent.

Charlie y tomba deux fois amoureux. D'abord, il s'éprit de cette ville paisible de Virginie dont les habitants semblaient vivre dignement, dans la crainte supportable d'un Dieu qu'ils avaient toutes les raisons de juger plutôt bienveillant à leur égard. Une preuve parmi d'autres : il n'y avait encore jamais eu de crime à Brownsburg.

La deuxième fois que Charlie tomba amoureux fut le jour où il rencontra Sylvan Glass

Le temps où nous chantions

Pour les fêtes, un magnifique cadeau! Histoire d’une famille musicienne et métissée. A offrir ou se faire offrir! Et sinon, dans toutes les bonnes bibliothèques!

Le temps où nous chantions de Richard Powers
Le temps où nous chantions de Richard Powers
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Richard Powers a écrit le grand roman américain sur la famille, l'amour, la musique et les problèmes raciaux. Mieux : il en a fait un chant inoubliable.
Frederick Busch

En 1939, lors d'un concert de Marian Anderson, David Strom, un physicien juif allemand émigré aux États-Unis pour fuir les persécutions nazies, rencontre une jeune femme noire, Delia Daley.

Ils se marient et élèvent leurs trois enfants dans le culte exclusif de la musique, de l'art, de la science et de l'amour universel, préférant ignorer la violence du monde autour d'eux.

Cette éducation va avoir des conséquences diverses sur les trois enfants. Jonah devient un ténor de renommée mondiale, Ruth va rejeter les valeurs de sa famille pour adhérer au mouvement des Black Panthers, leur frère Joseph tentera de garder le cap entre l'aveuglement des uns et le débordement des autres, afin de préserver l'unité de sa famille en dépit des aléas de l'histoire.

Avec des personnages d'une humanité rare, Richard Powers couvre dans cet éblouissant roman polyphonique un demi-siècle d'histoire américaine, nous offrant, au passage, des pages inoubliables sur la musique