Ne crains pas l’ombre ni les chiens errants

Camille Zabka nous raconte une fin de couple, dans la violence et la fuite. Et c’est pas mal bien foutu.

Tous entraient en Indonésie comme dans un supermarché. Il leur fallait tout voir, tout visiter. Une plage déserte, un ancien palais devenu hôtel, un bivouac avec cuisinier et guide à Kalimantan, une goélette affrétée juste pour eux dans les champs d'algues de Nusa Lembongan, une croisière le long du fleuve Mahakam. Avec de l'argent, il y a de multiples manières de s'emparer du monde. Ils étaient des consommateurs de paysages, de fausses aventures, de souvenirs.
Moi, je n'aimais pas l'avion, et Lucas estimait qu'il voyageait déjà assez pour son travail.
Ne crains pas l’ombre ni les chiens errants de Camille Zabka

Mais mieux encore, elle nous raconte l’Indonésie, les expats condescendants, vivant en groupes dans des prisons dorées, servis par « ceux qui font », les pembantus, domestiques, chauffeurs, jardiniers…

Je noue le kain autour de mon épaule, y cale bien mon enfant et demande autour de moi :
 - Ojek ? Taxi ?
Je marche vers les remparts de Jogjakarta, le centre de l'ancienne capitale de Java, cette ville qu'avec Lucas nous avions tant aimée. Les rues en arc de cercle suivent l'ancien tracé des rizières. 
Partir, partir, partir.

Elle raconte aussi les ravages des cultures de palme, la déforestation, la destruction de l’habitat des orang-outans…

Une bien moche réalité

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
C'est la bonne nuit pour fuir. La lune éclaire la route.
Je chante pour me donner le courage de rejoindre le village, au loin là-bas, de l'autre côté de la forêt.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
C'est l'histoire d'une femme qui a cru au paradis en s'installant sur l'île de Java.

Mais quand elle se retrouve derrière les hauts murs de son Complex pour Occidentaux, elle découvre une autre réalité, un autre homme et le décor de rêve se fissure.

Elle refuse d'être écartelée entre deux mondes.

Elle vient d'avoir trente ans, un âge pour vivre ou pour mourir. Elle va choisir de vivre.

Chroniques birmanes

Ces chroniques birmanes sont le carnet de voyage de Guy Delisle qui a suivi sa femme en mission pour M.S.F en Birmanie durant une année.

Chroniques birmanes de Guy Delisle

L’occasion de présenter dans son style bien personnel les différentes facettes de ce qu’il a vu. Les expats, bien sûr… avec fêtes, piscines et alcool. Mais aussi la dictature et la parano qui en découle, la chaleur et l’humidité, le paludisme, les magasins et les classes sociales, les moines et la religion, les O.N.G, l’armée et les fonctionnaires, les déplacements et… tout le reste…

Une somme impressionnante, un peu lassante parfois, mais drôle et pleine d’autodérision

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Guatemala
Dring !
Clac !
Bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
L'auteur a suivi sa compagne pendant quatorze mois en Birmanie alors qu'elle y collaborait avec Médecins sans Frontières. Il raconte son expérience du pays et comment il a fini par apprivoiser son environnement. Il présente aussi la réalité politique, sanitaire et sociale de ce pays dominé par un groupe de militaires soutenu par de puissants groupes industriels