Même si je rejoins parfois l’autrice dans ses conclusions, de trop nombreux a-priori, présupposés et amalgames m’ont gâché le plaisir de cet essai et le font tomber dans une soupe un peu réac’ et c’était mieux avant.
Certes, les repères et la notion de foi se modifient, les religions s’adaptent et les positions se polarisent ou se désintéressent, les couples sont soumis à des stress nouveaux, les comportements culturels évoluent et les systèmes éducatifs peinent… Pour autant le portait de la société que brosse Éliette Abécassis me semble quelque peu caricatural
Mais bon, un essai est toujours matière à penser par soi-même et les préoccupations me semblent fort légitimes !
« Ce journal de vie est le mien, celui d'une femme, d'une mère et d'une philosophe qui s'interroge. Comment vivre dans un monde où tout s'achète et tout se vend en un clic ? Un monde dont le seul but est de fabriquer des besoins ? Un monde sans foi ni loi, où on ne se pose plus la question de ce que l'on peut faire ou doit faire ?
L'envie d'y croire est une impulsion qui nous porte, nous élève, nous renforce. Souvent une intuition, parfois une conviction, mais surtout l'expression d'une foi en nous-même et envers les autres. Celle d'une philosophie de vie qui renoue avec le sens. »