Love me Tender

C’est bien rude et bien trash, pas du tout « love me tender, my sweety ». C’est la vie vache et merdique. Des choix assumés dans la douleur.

Love me Tender de Constance Debré

Une séparation qui se passe mal et une mère séparée de son fils sous prétextes d’instabilité, d’homosexualité, de raisons incompréhensibles, la lenteur de la justice, les blocages du père… Et la dèche, la loose et une sexualité comme une fuite en avant

… L’amour est une sauvagerie

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Je ne vois pas pourquoi l'amour entre une mère et un fils ne serait pas exactement comme les autres amours. Pourquoi on ne pourrait pas cesser de s'aimer. Pourquoi on ne pourrait pas rompre. Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas s'en foutre, une fois pour toutes, de l'amour. »

Constance Debré poursuit sa quête entamée avec Play Boy, celle du sens, de la vie juste, de la vie bonne. Après la question de l'identité se pose la question de l'autre et de l'amour sous toutes ses formes, de l'amour maternel aux variations amoureuses. Faut-il, pour être libre, accueillir tout ce qui nous arrive ? Faut-il tout embrasser, jusqu'à nos propres défaites ? Peut-on renverser le chagrin ?

Celui qui va vers elle ne revient pas

Un témoignage poignant, celui d’un juif hassidique ultra-orthodoxe de l’état de New-York banni de sa communauté pour hérésie.

Celui qui va vers elle ne revient pas de Shulem Deen
Celui qui va vers elle ne revient pas de Shulem Deen

Au fil des pages, l’auteur parle de sa vie dans un cadre religieux absolu et intransigeant, de l’obscurantisme volontairement entretenu dans une vie coupée du reste du monde, de ses premières interrogations, des doutes et de la perte de sa foi. Il parle de son mariage arrangé, de sa niaise ignorance face à sa femme.

Mais il semble impossible de brider un esprit curieux.

C’est candide, sincère, douloureux, forcément injuste. Cela semble d’un autre temps, sidérant.

En plus, avec une couv. magnifique.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Shulem Deen a été élevé dans l'idée qu'il est dangereux de poser des questions. Membre des skver, l'une des communautés hassidiques les plus extrêmes et les plus isolées des États-Unis, il ne connaissait rien du monde extérieur. Si ce n'est qu'il fallait à tout prix l'éviter. Marié à l'âge de dix-huit ans, père de cinq enfants, Shulem Deen alluma un jour un poste de radio - une première transgression minime. Mais sa curiosité fut piquée et le mena dans une bibliothèque, puis sur Internet, et ébranla les fondements de son système de croyances. Craignant d'être découvert, il sera finalement exclu pour hérésie par sa communauté et acculé à quitter sa propre famille. Dans ce récit passionnant, il raconte ce long et douloureux processus d'émancipation et nous dévoile un monde clos et mystérieux