Le combat ordinaire : intégrale

Un chef d’oeuvre de la BD. Un homme qui s’agrippe et tente de construire sa vie.

Le combat ordinaire de Manu Larcenet

Oscillant entre grosse marrade et profonde déprime, humour léger et crises d’angoisses, ce combat ordinaire dévoile un homme qui doute, se cherche, et se confronte (voir, se retrouve confronté bien malgré lui) pour tenter d’avancer.

Et c’est beau, sensible et d’une grande finesse

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Un jeune photographe, en pleine interrogation existentielle, se retire à la campagne. Il rencontre alors un vieux pêcheur, une jeune femme vétérinaire et l'amour, avec les choix qu'il implique

L’empreinte de l’ange

Comme une histoire en poupées russes, l’empreinte de l’ange apporte de nombreuses couches de lectures. Une histoire de l’après-guerre avec l’impossible héritage des crimes des parents, l’abandon de soi et de la vie, le (les) coup de foudre amoureux et la passion, la maternité non désirée, la xénophobie et l’antisémitisme, l’adultère, la quatrième république, la guerre d’Algérie vécue à Paris, le FLN et l’OAS, le massacre du 17 octobre 1961 et les corps des algériens dans la Seine.

L’empreinte de l’ange de Nancy Huston

Beaucoup de facettes pour un livre et pourtant, tout s’y lie avec fluidité, la grande histoire rejoint la vie, tout se croise dans un tourbillon absolument maîtrisé.

Un livre d’une grande douceur et d’une dureté glaciale qui emporte et coupe le souffle.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Saffie, l'énigmatique et belle figure de proue du livre, Gabriel, le musicien que l'amour va précipiter en enfer, Emil, l'enfant qui est venu par la rencontre foudroyante de ces deux-là, et Andras, l'émigré souverain, luthier et militant politique, entraînent le lecteur dans une aventure où sont dépecés la mémoire, les espérances et les crimes de notre temps...

Mon père, ce tueur

Son père est mort et leur relation a toujours été difficile. Jim, chasseur, aimait tuer, chasser, pécher… séquelles de la guerre d’Algérie ou pulsion viscérale ? Il a laissé une lettre, mais Thierry Crouzet n’ose pas l’ouvrir.

Mon père, ce tueur de Thierry Crouzet

Au long de ce livre, c’est l’histoire du père qui est reconstruite et la colère et les ressentiments s’éloignent pour laisser la chance à l’enfant de lui dire adieu, apaisé.

C’est très dur et c’est très beau.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« J'ai toujours eu peur de mon père. Je savais qu'il avait déjà tué au cours de la guerre d'Algérie. J'étais persuadé qu'il pouvait recommencer. »

Thierry grandit dans l'ombre glaçante de Jim, élaborant des scénarios de fuite et se barricadant toutes les nuits dans sa chambre. Quelques années après la mort de ce père menaçant, le fils décide de se plonger dans les photographies et les carnets où Jim ne parlait que de la guerre. Il part à la recherche du fantôme, cherchant à retrouver par les mots celui qui avait été un jeune garçon à qui l'on avait appris à être un tueur. Car pour se garder de transmettre l'héritage de la violence, il faut en connaître la source