Oona & Salinger

Ce livre aurait dû s’intituler Beigbeder, Oona & Salinger. A part cette omission, c’est un bon moment à passer avec eux et Chaplin.

Oona et Salinger de Frédéric Beigbeder
Oona et Salinger de Frédéric Beigbeder
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
«Il arrive un moment, dans certains pays, à certaines époques, où les hommes semblent attendre un événement important et tragique qui permettrait de résoudre tous les problèmes. Ces périodes sont généralement nommées : avant-guerre. Elles sont assez mal choisies pour tomber amoureux.

En 1940, à New York, un écrivain débutant nommé Jerry Salinger, vingt et un ans, rencontre Oona O'Neill, quinze ans, la fille du plus grand dramaturge américain. Leur idylle ne commencera vraiment que l'été suivant... quelques mois avant Pearl Harbor. Début 1942, Salinger est appelé pour combattre en Europe et Oona part tenter sa chance à Hollywood.

Ils ne se marièrent jamais et n'eurent aucun enfant.»

Yellow Bird

Manu militari envolez-vous avec le Yellow Bird de Kevin Powers. Je retombe difficilement.

Yellow Bird de Kevin Powers
Yellow Bird de Kevin Powers
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Bartle, 21 ans, est soldat en Irak, à Al Tafar. Depuis l'entraînement, lui et Murph, 18 ans, sont inséparables. Bartle a fait la promesse de le ramener vivant au pays. Une promesse qu'il ne pourra pas tenir... Murphy mourra sous ses yeux et hantera ses rêves de soldat et, plus tard, de vétéran.

Yellow birds nous plonge au coeur des batailles où se déroule la vie du régiment conduit par le sergent Sterling. On découvre alors les dangers auxquels les soldats sont exposés quotidiennement. Et le retour impossible à la vie civile.

Kevin Powers livre un roman fascinant sur l'absurdité de la guerre, avec une force aussi réaliste que poétique

Le quatrième mur

Difficile de se relever après le quatrième mur de Sorj Chalandon.
Sonné!

Le quatrième mur de Sorj Chalandon
Le quatrième mur de Sorj Chalandon
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« L'idée de Samuel était belle et folle : monter l'Antigone de Jean Anouilh à Beyrouth. Voler deux heures à la guerre, en prélevant dans chaque camp un fils ou une fille pour en faire des acteurs. Puis rassembler ces ennemis sur une scène de fortune, entre cour détraite et jardin saccagé.

Samuel était grec. Juif, aussi. Mon frère en quelque sorte. Un jour, il m'a demandé de participer à cette trêve poétique. Il me l'a fait promettre, à moi, le petit théâtreux de patronage. Et je lui ai dit oui, Je suis allé à Beyrouth le 10 février 1982, main tendue à la paix. Avant que la guerre ne m'offre brutalement la sienne...»
S. Ch.