Un livre tout en douces rondeurs, l’histoire de sa vie, de son enfance et de celle de ses parents.
Une famille de « rêveurs », une tendre excentricité qui peut pourtant devenir une douce violence ou même une froide tyrannie.
Et c’est parfois drôle, toujours touchant.
« On devrait trouver des moyens pour em- pêcher qu'un parfum s'épuise, demander un engagement au vendeur - certifiez-moi qu'il sera sur les rayons pour cinquante ou soixante ans, sinon retirez-le tout de suite. Faites-le pour moi et pour tous ceux qui, grâce à un fla- con acheté dans un grand magasin, retrouvent l'odeur de leur mère, d'une maison, d'une époque bénie de leur vie, d'un premier amour ou, plus précieuse encore, quasi inaccessible, l'odeur de leur enfance... »
I. C.
Quand l'enfance a pour décor les années 70, tout semble possible. Mais pour cette famille de rêveurs un peu déglinguée, formidablement touchante, le chemin de la liberté est périlleux. Isabelle Carré dit les couleurs acidulées du moment, la découverte du monde compliqué des adultes, leurs douloureuses métamorphoses, la force et la fragilité d'une jeune fille que le théâtre va révéler à elle-même. Une rare grâce d'écriture