Ne jamais couler

Marie est un bouchon de liège, comme sa grand-mère. C’est sa mère qui le lui a dit. Même dans la tempête, elle ne coule jamais.

Ne jamais couler de Marie de Brauer, dessins de Lucy Macaroni

Cette bande dessinée autobiographique sur la grossophobie, les problèmes de poids, l’amour de soi et le regard des autres est franchement bien foutue. Tout en restant rose, girly et très accessible, elle parle avec beaucoup de profondeur et de sensibilité.

Alors certes, je ne suis pas monstre fan du style de dessin ou de la typo, mais Marie de Brauer m’a beaucoup touché par sa sincérité et son humour.

Un album à mettre dans toutes les mains !

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Tu penses à ta maman parfois ?
Tous les jours.
Elle était comment ?
Elle était super. Tu lui ressembles un peu.
Ah ouais ?
Oui... Vous êtes des bouchons de liège.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« La grossophobie définit l'ensemble des discriminations que vivent les personnes grosses dans notre société. Elle est constante dans nos vies, de l'enfance à l'âge adulte. C'est une discrimination silencieuse, ignorée, légitimée.

Alors voilà, la grossophobie elle est partout, tout le temps. Et tout le monde s'en fout. »

Avec une approche ludique et un humour décapant, Marie de Brauer nous raconte son histoire et son combat contre l'injustice qu'elle vit au quotidien, portés par les illustrations pétillantes de Lucymacaroni.

Mon fils en rose

Camilla a un fils qui s’habille en rose depuis tout petit… Et alors ?

Elle raconte ici les difficultés et les joies qu’elle rencontre en Italie, avec la famille, les amis, l’école, les psy et les médecins, les groupes de personnes concernées, des sites spécialisées, des réseaux…

Je m'appelle Camilla et mon fils s'habille en rose.
Vous l'aviez surement déjà compris puisque c'est le titre de ce livre, mais voilà bien la question : pourquoi mon fils s'habille-t-il en rose ? Et surtout : pourquoi ce besoin d'écrire un livre sur pourquoi mon fils s'habille en rose ? Si vous avez un fils qui s'habille en vert ou en bleu, vous n'allez certainement pas en faire un livre. Mais ce qui est bizarre, c'est que même si votre fille s'habille en vert ou en bleu, vous n'allez pas écrire un livre là-dessus.
Disons-le franchement, tout le monde s'en fiche des couleurs que portent vos enfants. Sauf si c'est un garçon qui s'habille en rose.
Mon fils en rose de Camilla Vivian

Une mère qui tente d’accompagner au mieux son enfant en l’écoutant sans figer ses points de vues, en protégeant, en se renseignant et en évitant de projeter ses à priori. Et c’est probablement dans ses questionnements et ses remises en questions qu’elle touche au plus juste.

Bref, qu'est-ce qui nous fait croire qu'aujourd'hui, tout à coup, nos enfants font seulement des caprices et qu'est-ce qui nous autorise à les cataloguer comme de potentiels malades psychiatriques ? N'est-il pas plus simple de considérer qu'une variation de genre a toujours existé, et que des années de normalisation par la culture occidentale ont conduit à une simplification utilitariste, pourtant pas représentative de la réalité des choses ? Et s'il faut vraiment parler de maladie psychiatrique, les comportements dysphoriques ne seraient-ils pas tout bonnement la conséquence des pressions de la société extérieure, qui n'est pas disposée à renoncer à la normalisation et tend donc, pour simplifier, à réprimer plutôt qu'à accepter ce qui est différent ?

Un livre magnifique sur l’amour et le respect et qui, humblement, pose peut-être plus de questions qu’il n’apporte de réponses. Et c’est probablement une de ses plus grandes qualités.

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Je m'appelle Camilla et mon fils s'habille en rose.
Vous l'aviez surement déjà compris puisque c'est le titre de ce livre, mais voilà bien la question : pourquoi mon fils s'habille-t-il en rose ?


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Camilla Vivian vit seule avec ses trois enfants. Federico, son deuxième fils, manifeste depuis l'âge d'un an et demi le désir d'être - aussi - une fille.
Elle choisit de ne pas l'en empêcher et d'être plutôt à l'écoute.
Elle se documente, lit, trouve sur internet des histoires similaires à la sienne et découvre l'existence de la dysphorie de genre, des enfants gender fluid, transgender, non-binaires et d'autres encore.
Avec détermination, délicatesse et ironie, Camilla Vivian raconte son propre cheminement à travers l'histoire de Federico, un petit garçon serein et conscient de sa différence, avec ses cheveux longs, ses habits et son vernis à ongles roses.
Elle évoque le quotidien de sa famille, à l'école et à la piscine, pendant les courses et les fêtes d'anniversaire, la pression sociale et familiale, tout en partageant ses propres doutes et interrogations