Camiothécaire-biblioneur aux lectures éclectiques. Romans, essais, biographies et autobiographies, récits de voyage, bandes dessinées, nouvelles, chroniques, témoignages… des critiques selon l'humeur
Comme un conte merveilleux, Birdy melody m’a enchanté, émerveillé !
Une histoire d’oiseaux au milieu de la violence des hommes. Mais aussi de l’amour… et de la haine (et des chats !).
Et la musique… le chant de ceux qui s’aiment !
Voilà, c’est tout ça, ça se passe de paroles et le dessin est magnifique.
Un instant de poésie pure. Une merveille !
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) C'est un amour entre deux oiseaux, que la vie vient séparer.
C'est un amour de la musique, que l'intolérance veut censurer.
À la recherche de liberté, l'amour saura-t-il triompher ?
Julia de Funès se lance à contre-courant et part en campagne contre le wokisme ! Woaw ! Mais bon… pourquoi pas ? Mais non, j’ai quand-même eu un peu de peine à la suivre. Et finalement, réac ou éclairé, j’ai longtemps hésité.
Car, dans ce livre, j’ai eu parfois le sentiment de me retrouver avec des affirmations non étayées, des sophismes ou des propositions personnelles érigées en vérité. Je me suis même demandé si, avec les mêmes arguments et références, il serait possible d’arriver à des conclusions opposées.
Mais ! Et même si je ne partage vraiment pas toutes ses idées, reste un livre pour comprendre les reproches possibles aux idéologies identitaristes et communautaristes et pour décortiquer le «qui suis-je», l’inné et l’acquis, la construction de soi, nos parts culturelles et biologiques…
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Qui suis-je vraiment ? Comment ne pas brimer une partie de moi-même et vivre pleinement ce que je désire ? Quel est mon style ? En ai-je seulement un ? À quel point suis-je le résultat d'une culture, d'une descendance, d'une couleur de peau ou d'un genre ?
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) En faisant de l'identité une priorité, notre siècle s'égare. Philosophiquement, l'identité est un concept dont la validité reste incertaine. Politiquement, les dogmatismes identitaires s'exacerbent au point de déstabiliser l'universalisme républicain. Individuellement, l'identité nous fige dans des postures qui nous éloignent de nous-mêmes.
Si l'identité est à questionner, quelque chose de cette notion semble toutefois ne pas pouvoir se laisser abandonner : le désir d'être soi-même. Alors, comment parvenir au sentiment de soi sans tomber dans le piège identitaire ? Tel est l'enjeu de ce livre
Quoi ? Les mamans ont des désirs sexuels ? elles veulent baiser ? Et bien oui, semblerait-il ! Rien que pour le massacre en règle de ce tabou, voilà un livre enchanteur.
Emma Becker se livre ici sur son désir, son envie de quelque chose de grand, puissant, qui l’emporte et la soulève. Elle veut de la passion et la preuve de la passion, ferme, vigoureuse ! Pourtant, elle reste coincée. Là, entre le père de son fils, un amant, un autre (des autres) et un vieux.
Un livre qui ose parler du désir des femmes. Impudique ? Oui, certainement ! Poserait-on la question de la même manière pour celui d’un homme ?
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) La jeune femme remonte sa rue. Sort les clés de sa poche. Se renifle sous les bras pour y détecter l'odeur de l'autre, comme si elle pouvait y changer quoi que ce soit.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Après s'être prostituée à Berlin dans La maison, E. Becker est devenue mère d'un petit garçon et vit avec son compagnon. Elle relate ses aventures sexuelles et amoureuses entre Berlin et Paris avec trois amants très différents mais dont aucun ne parvient à se hisser à la hauteur de sa liberté. Autofiction dans laquelle l'écrivaine évoque son amour des hommes, du sexe et de l'amour
Au travers d’une histoire un peu alambiquée d’écrivaine cubaine qui découvre après la mort de ses parents que son père n’était pas celui qu’elle croyait grâce à un acteur préparant un film sur Cuba, Wendy Guerra parle de sa relation avec son île, son pays et la Havanne.
Une relation trouble, schizophrène, faite d’amour pour son pays et sa culture mais de haine pour le régime, de fierté révolutionnaire et de honte face à cette dictature fonctionnaire et paranoïaque. Une relation viscérale désincarnée.
Un livre qui peine pourtant à prendre, faute à une histoire peut-être un peu bancale, comme son héroïne, Cléo
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Comment raconter tout cela sans souiller mes pages ?
Il n'y a certainement que moi pour me sentir seule à La Havane aujourd'hui. Je vis dans cette ville peu respectueuse de la vie privée, intense, insouciante et dissipée, où l'intimité et la discrétion, le silence et le secret, tiennent du miracle, ce lieu où la lumière te trouvera dans ta cachette. Ici, se sentir seul signifie peut-être que l'on a vraiment été abandonné.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Écrivaine censurée, Cléo vit dans une immense solitude depuis la mort de ses parents et l'échec de ses amours. Tandis qu'elle tente de travailler à son nouveau livre, l'arrivée de Géronimo, un acteur hollywoodien qui prépare un film sur Cuba et détient des informations sur sa famille, fait basculer sa vie. Portrait d'une génération, les petits-enfants de la révolution, avec sa rage et ses espoirs
Après 4 ans en Autriche, Marjarne est de retour à Téhéran où les choses ne se sont pas arrangées et les droits des femmes se sont encore réduits (tous les droits, en fait). La guerre Iran-Irak s’est terminée et bientôt arrivera celle du Koweït.
Dans cet univers Marjane se reprend en main et devient prof d’aérobic (si, si, vraiment !). Puis elle rencontre Réza et retourne à l’université en arts graphiques et… se marie !
Un quatrième épisode sur la vie d’une femme dans une dictature religieuse, entre fêtes de nuit et interdits du jour, une vie schizophrène à la recherche d’un filet d’air libre
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Le retour
Après quatre années de vie à Vienne, me revoilà à Téhéran. Dès mon arrivée à l'aéroport de Mehrabad et à la vue du premier douanier, je sentis immédiatement l'air répressif de mon pays.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Inconnue trois ans avant la fin de la saga, notre Prophète préférée est devenue entretemps un phénomène littéraire et médiatique qui dépasse les frontières habituelles de la bande dessinée. Ce quatrième Tome relate le retour de Marjane Satrapi dans l'Iran islamique et ses années de Beaux-Arts, jusqu'au moment de son exil en France
Pour la protéger, les parents de Marjane l’envoient dans une école catholique francophone à Vienne.
Elle y découvre la solitude de l’exil, la difficulté de lier des amitiés, la barrière de la langue et des cultures, le racisme à l’âge des grands bouleversement du passage à l’âge adulte. Et ce n’est pas simple du tout.
Et l’amour ? Ah, l’amour ?
Une suite à la créativité un peu moins époustouflante, pour une période moins innocente, moins protégée et… complètement paumée en fait
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) La soupe
Novembre 1984. Je suis en Autriche. J'étais venue là dans l'idée de quitter l'Iran religieux pour une Europe laïque et ouverte et que Zozo, la meilleure amie de ma mère, m'aimerait comme sa propre fille.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Pour ce troisième volume (prépublié dans le cahier d'été 2002 de Libération), nous découvrons l'exil de la petite Marjane en Autriche, ses expériences chez les bonnes sœurs et chez les autres exilés iraniens, l'apprentissage d'un Occident qui la surprend et l’amène à revendiquer haut et fort ses origines
La révolution a renversé le Shah, les intégristes musulmans sont au pouvoir, le voile devient obligatoire pour les femmes, les contrôles des milices, de l’état et des fonctionnaires s’intensifient et les libertés s’amenuisent aussi vite que les stocks des magasins.
Et comme les malheurs n’arrivent jamais seuls, c’est la guerre avec l’Irak ! Les Skuds ne vont pas tarder à tomber sur Téhéran.
Le moment de fuir ?
Une suite autobiographique dans l’enfance toujours aussi touchante et imaginative avec des planches incroyables et créatives
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Le voyage
Oh, merde !
Ils ont occupé l'ambassade des États-Unis !!
Qui ça, ils ?
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Deuxième volet du best-seller incontournable de L'Association qui est avant tout le récit bouleversant d'une enfance iranienne dans les années 80, de la guerre à l'exil. Quand l’autobiographie dessinée rejoint l’Histoire
Bienvenue à Parisfrance en 2027 dans une société contrôlée par l’AG, l’Administration Générale. Bienvenue dans l’ignorance abrutie où nulle tête ne doit dépasser et où il est commun de se faire tatouer des publicités sur le front pour arrondir les fins de mois dans des blocs de béton abreuvés de télévision.
Une dystopie à la Fahrenheit 451 ou 1984 (tiens, il va me falloir le relire celui-là) écrite pour la jeunesse mais qui tient malgré tout encore presque la route. Une lecture amusante comme un clin d’œil à l’anticipation des années 70.
Julian convoqué chez le médiatre va-t-il s’en sortir ? Et Lodie ?
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) "Monsieur Malet Julian doit se rendre le vendredi 26 novembre 2027 à 10 heures au centre psycho-médical de Boissy III. Motif : Rendez-vous avec le Médiatre Pier Roby en vue d'un entretien."
Quand Julian reçoit cette convocation, il se sent en danger. Certes il n'a commis aucun délit, mais il y a longtemps qu'il est repéré.
"Regard vif, démarche rapide. Aucune publicité frontale. Tendance au dialogue", précise sa fiche signalétique.
En 2027, cela suffit pour être mis au banc de la société. Et quelle société ! C'est le règne absolu d'une hyper-administration aberrante. Les individus au regard éteint portent sur le front des slogans publicitaires. On ne se parle plus. La communication entre les êtres se limite au strictement utilitaire.
Indifférents, passifs, soumis, les hommes forment un morne troupeau malléable à merci
Un album qui pourrait sembler de bric et de broc et qui pourtant met un dessin apparemment désordonné au service d’une très belle histoire. Une rencontre réussie entre texte et illustrations
L’histoire d’une vie en 36 pages, cela peut sembler un peu short, mais pourtant, tout y est.
Va, mon enfant
Parce que nous sommes des pirates,
l’expédition ne fait que commencer.
Va, mon enfant, toujours cherche ta liberté.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) J'ai écumé les mers. J'ai tatoué mon corps, mes joues, mes bras d'amours et de cicatrices, de blessures et de joies.
Un matin, sur le pont, j'ai serré un enfant contre mon cœur de pirate.
Tom, son couple, ses relations avec son fils et son père et sa belle fille traversent une crise, sa quarantaine. Vendeur dans une boutique de compléments alimentaires pour sportifs il voit une femme se faire maltraiter en face du magasin. Et commence ici la partie la plus délirante, originale, glauque et intéressante de ce bouquin. N7A !
Un livre qui pose plein de questions sur l’identité, le couple ou le courage mais qui se termine comme une romance feel-good un peu cucul dans laquelle l’amour et l’amitié sont les plus forts et que c’est avec les autres qu’on peut grandir. Zut, c’était pourtant très bien parti
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) «Même si parfois la vie est difficile pour vous, vous n'avez aucune idée de ce que c'est que la sensation terrifiante d'être un animal dans le monde des humains.»