Une passion absolue pour Modigliani, génie maudit qui cultive sa misère dans ses addictions. Une fin brutale et misérable (euphémisme) en janvier 1920, dévastée, pleurant son amour et rejetée par sa famille moraliste et intolérante.
Pourtant, dès le début du livre, il m’a été difficile d’adhérer aux émotions projetées sur les protagonistes par Olivia Elkaim
Jeanne Hébuterne est une jeune fille quand, en 1916, elle rencontre Amedeo Modigliani. De quinze ans son aîné, il est un artiste « maudit », vivant dans la misère, à Montparnasse. Elle veut s'émanciper de ses parents et de son frère, et devenir peintre elle aussi.
Ils tombent fous amoureux. De Paris à Nice - où ils fuient les combats de la Première Guerre mondiale -, ils bravent les bonnes moeurs et les interdits familiaux. Mais leur amour incandescent les conduit aux confins de la folie.
« Mon corps se dérobe, mon âme vagabonde, entièrement aspirés pour n'exister qu'immobiles et figés sur les tableaux de Modigliani. »