Journal d’un vampire en pyjama

Avec une poésie pleine de jeux de mots à deux balles et avec toute l’énergie de la force de vouloir vivre et aimer encore, Mathias Malzieu raconte la froide horreur de la mort qui tentait de le prendre par la main dans les couloirs des hôpitaux.

Journal d'un vampire en pyjama de Mathias Malzieu
Journal d’un vampire en pyjama de Mathias Malzieu

C’est chaud comme la vie et glacial comme l’hiver.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Ce livre est le vaisseau spécial que j'ai dû me confectionner pour survivre à ma propre guerre des étoiles. Panne sèche de moelle osseuse. Bug biologique, risque de crash imminent.
Quand la réalité dépasse la (science-) fiction, cela donne des rencontres fantastiques, des déceptions intersidérales et des révélations éblouissantes. Une histoire d'amour aussi.
Ce journal est un duel de western avec moi-même où je n'ai rien eu à inventer. Si ce n'est le moyen de plonger en apnée dans les profondeurs de mon coeur. »
Mathias Malzieu

Me faire sauver la vie est l'aventure la plus extraordinaire que j'aie jamais vécue

J’ai tué papa

L’hospitalisation du père, vu par son enfant autiste.

Un tout petit livre débordant d’émotions. Touchant au plus proche des sentiments.

J'ai tué papa de Mélanie Richoz
J’ai tué papa de Mélanie Richoz
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« C'était donc lundi.
Un lundi trois.
C'est mon chiffre favori parce que je suis né en mars, le trois justement, et que mars est le troisième mois de l'année. Ma date de naissance, c'est le lundi 3.3.2003. Et aussi, nous sommes trois à vivre à la maison. Papa, moi et maman. L'homme, l'enfant et la femme. Le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Le tyrannosaure Rex, le diplodocus et le stégosaure. Les trois mages de la constellation d'Orion. »

Confronté à l'hospitalisation de son père, le jeune Antoine livre ses réactions, auxquelles font écho celles de ses parents. Un roman bouleversant, à trois voix, qui nous plonge dans le quotidien d'un garçon autiste

Une fille dans le noir

Une plongée dans le noir total à cause d’une extrême photosensibilité.

Une fille dans le noir de Anna Lyndsey
Une fille dans le noir de Anna Lyndsey

Une histoire très touchante, mais un livre moyen. Les belles histoires ne font pas toujours des bons livres. Question de style ou de narration sûrement.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Londres, 2005. Anna est jeune, ambitieuse et amoureuse. Mais depuis quelques semaines, la peau de son visage semble réagir à la lumière de son écran d'ordinateur. Puis à celle du soleil. Ces sensations de brûlure, de plus en plus intenses, s'étendent bientôt sur tout son corps. Le verdict tombe : Anna est atteinte d'une sévère hypersensibilité à la lumière.

Comment vivre sans lumière ? Que faire de ses journées quand on est reclus dans l'obscurité ? Anna Lyndsey livre le journal d'une vie hors du commun, hors du monde.

Acclamé par la presse, ce récit poignant porté par une superbe écriture fera l'objet d'une adaptation cinématographique

L’idée ridicule de ne plus jamais te revoir

Malgré un excès de #hashtags un peu pénible à la longue, il reste une belle rencontre avec Marie Curie, les femmes, le deuil et l’énergie combative.

L'idée ridicule de ne plus jamais te revoir de Rosa Montero
L’idée ridicule de ne plus jamais te revoir de Rosa Montero
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Chargée d'écrire une préface pour l'extraordinaire journal que Marie Curie a tenu après la mort de Pierre Curie, Rosa Montero s'est vue prise dans un tourbillon de mots. Au fil de son récit du parcours extraordinaire et largement méconnu de cette femme hors normes, elle construit un livre à mi-chemin entre les souvenirs personnels et la mémoire collective, entre l'analyse de notre époque et l'évocation intime. Elle nous parle du dépassement de la douleur, de la perte de l'homme aimé qu'elle vient elle-même de vivre, du deuil, de la reconstruction de soi, des relations entre les hommes et les femmes, de la splendeur du sexe, de la bonne mort et de la belle vie, de la science et de l'ignorance, de la force salvatrice de la littérature et de la sagesse de ceux qui apprennent à jouir de l'existence avec plénitude et légèreté.

Vivant, libre, original, ce texte étonnant, plein de souvenirs, d'anecdotes et d'amitiés nous plonge dans le plaisir primaire qu'apporte une bonne histoire. Un récit sincère, émouvant, captivant dès ses premières pages. Le lecteur sent, comme toujours avec la vraie littérature, qu'il a été écrit pour lui

L’écrivain de la famille

La vie est une succession de choix, encore faut-il pouvoir imposer les siens.
Une magnifique histoire d’histoires manquées.

L'écrivain de la famille de Grégoire Delacourt
L’écrivain de la famille de Grégoire Delacourt
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Je venais d'avoir le bac de justesse. Ma soeur avait quatorze ans, elle écoutait Sheila chanter Hôtel de la plage avec les B. Devotion, allongée sur son lit. Il y avait des posters de Richard Gere et de Thierry Lhermitte sur les murs. Elle croyait au prince charmant. Elle avait peur de coucher avec un garçon, à moins qu'il ne fût le prince. Elle m'avait demandé si ça avait été bien ma première fois et j'avais répondu, d'une voix douce, oui, oui, je crois que c'était bien, et elle avait eu envie qu'on dise ça d'elle un jour, juste ça, oui, oui, c'était bien.

Et puis notre frère était entré dans la chambre, il nous avait couverts de ses ailes et nos enfances avaient disparu.

À sept ans, Édouard écrit son premier poème, quatre rimes pauvres qui vont le porter aux nues et faire de lui l'écrivain de la famille. Mais le destin que les autres vous choisissent n'est jamais tout à fait le bon...

Avec grâce et délicatesse, Grégoire Delacourt nous conte une histoire simple, familiale, drôle et bouleversante