Blackwater, tome 5 : l’épique saga de la famille Caskey : La fortune

Le clan prospère, du pétrole est trouvé dans les terres des Caskey ! Et comme pour chaque tome désormais, de nouveaux arrivants se présentent et d’autres disparaissent.

— Mais tu vas le faire dans tous les cas, n'est-ce pas ? Autrement tu ne serais pas montée ici avec moi. Si tu n'avais pas eu l'intention de tout me dire, tu ne m'aurais rien dit du tout. Qu'est-ce qu'il y a ?
— Nerita n'a pas mangé le fils Gully en entier.
- Comment ça ?
— Elle... elle m'a gardé une part. »
Blackwater, tome 5 : l’épique saga de la famille Caskey : La fortune de Michael McDowell

Une fortune plutôt lassante avec toutefois une puissante fin pour doper la soif du dernier volume !

Blackwater, tome 4
Blackwater, tome 6

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Tous les Caskey pleurèrent la mort de James avec une grande émotion. Bien qu'âgé et fragile, personne n'avait imaginé qu'il puisse partir un jour.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Tel un organisme vivant, le Clan Caskey se développe et se transforme. Certains font face à la mort, d'autres accueillent la vie, entre rapprochements inattendus, haines sourdes et séparations inévitables, les relations évoluent, Miriam, désormais à la tête de la scierie et noyau dur de la famille, ne cesse de faire croître la richesse, suite à une découverte surprenante et miraculeuse - sauf pour une personne - c'est bientôt la ville entière qui va prospérer. Mais cette soudaine fortune suffira-t-elle, alors que la nature commence à réclamer son dû ?

Blackwater, tome 4 : l’épique saga de la famille Caskey : La guerre

Dans ce quatrième opus, après une première partie de transition et de passages de pouvoir, la famille Caskey retrouve une nouvelle harmonie.

La seconde guerre mondiale arrive et les affaires explosent pour la scierie qui voit les commandes affluer.

Elinor avait changé elle aussi, et de façon plus frappante encore depuis la mort de Mary-Love. Elle était plus calme, ses accès de colère semblaient l'avoir quittée ; elle paraissait moins dangereuse.
Blackwater, tome 4 : l’épique saga de la famille Caskey : La guerre de Michael McDowell

Un livre plus tranquille, dans lequel toutes et tous semblent trouver un certain apaisement.

Travis n'eut plus conscience de rien après ça. Frances dévora ses bras. Au cours de ce festin, Travis mourut. Lorsque sa faim fut rassasiée, Frances porta le cadavre jusqu'au nid d'alligators, sur la berge qui jouxtait le pâturage. Attirés par l'odeur du sang, les bêtes étaient là pour l'accueillir. 
Frances sortit de l'eau, tenant devant elle le corps démembré. Le sang se déversait des articulations évidées. Sa propre bouche ensanglantée s'ouvrit et émit une série de brèves notes aiguës. L'eau tout autour d'elle fut agitée par les battements de sa queue et de celles des alligators. Quelque part, dans un coin sombre de l'esprit de la créature, Frances Caskey sursauta en reconnaissant le chant étrange qu'elle entendait en rêve.

Bien sûr, ce tome reste fidèle aux Blackwater avec quelques drames et morts (étranges ou non), mais où les personnalités peuvent enfin vivre sans se cacher. Enfin… presque

Blackwater, tome 3
Blackwater, tome 5

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Mary-Love était morte depuis deux ans. Dans les mois qui suivirent l'enterrement, les Caskey avaient guetté les changements qui bouleverseraient immanquablement la structure de la famille. Ceux-ci furent lents et subtils.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
La guerre est finie, vive la guerre ! Une nouvelle ère s'ouvre pour le clan Caskey : les années d'acharnement d'Elinor vont enfin porter leurs fruits ; les ennemies d'hier sont sur le point de devenir les amies de demain ; et des changements surgissent d'où personne ne les attendait. Le conflit en Europe a fait affluer du sang neuf jusqu'à Perdido. Désormais les hommes vont et viennent comme des marionnettes sur la propriété des Caskey. Sans se douter que, peut-être, leur vie ne tient qu'à un fil

Le royaume des femmes : voyage au cœur du matriarcat

Comme anthropologue, Ricardo Coler ne doit pas valoir grand chose. Pas plus que pour son écriture (ou celle de son traducteur, je ne sais). Mais la culture des Mosuo est tellement différente de la notre, leur mœurs si diamétralement éloignées des nôtres que ce reportage reste fascinant.

Le royaume des femmes de Ricardo Coler
Le royaume des femmes de Ricardo Coler

Alors, certes, chez les Mosuo (comme ailleurs?) ce sont les femmes qui bossent, et peut-être plus encore. Mais leur organisation sociale centrée autour des femmes qui ont le pouvoir (et le taf, donc) est riche d’enseignements pour un monde occidental qui persiste à reproduire des schémas machistes et patriarcaux.

Un livre pour ouvrir la pensée et découvrir d’autres fonctionnements possibles.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Les Mosuo sont l'une des dernières sociétés matriarcales au monde. En 2006, le journaliste argentin Ricardo Coler a séjourné parmi eux pendant plusieurs mois. Il souhaitait voir de ses propres yeux le fonctionnement d'une communauté dans laquelle les femmes ont le pouvoir, où l'homme et la femme ne vivent jamais en couple. Une société dans laquelle les enfants ne savent pas ce qu'est un père. Une société aux antipodes de la nôtre et qui, pourtant, semble fonctionner parfaitement.

Un témoignage captivant qui bouscule les idées préconçues sur le féminin et le masculin