Cette nuit, la mer est noire

On dit qu’au moment de mourir, on voit sa vie défiler. De nuit, seule sur son bateau, Florence est passée par dessus bord et va mourir, elle raconte la sienne.

Cette nuit, la mer est noire de Florence Arthaud
Cette nuit, la mer est noire de Florence Arthaud

En équilibre entre tragique et intimité.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
«J'ai basculé en une fraction de seconde. Je suis dans l'eau. Il fait nuit noire. Je suis seule [...]. Dans quelques instants, la mer, ma raison de vivre, va devenir mon tombeau.» Le samedi 29 octobre 2011, alors qu'elle naviguait seule à bord de son voilier, Florence Arthaud tombe à l'eau, au large du cap Corse. Isolée, en pleine nuit, sans gilet de sauvetage, la navigatrice va affronter la mort pendant de longues heures. Elle restera en vie grâce à une série de petits miracles : une lampe frontale, un téléphone portable étanche, du réseau et sa mère qui veillait en pleine nuit.

Dans ce livre confession, Florence Arthaud revient sur cet épisode tragique. Elle livre les sentiments, les pensées et les souvenirs qui l'ont accompagnée alors qu'elle se noyait en pleine mer

Camille, mon envolée

Quel malheur de trouver ce livre si beau lorsque ce que l’on y découvre est si douloureux.

Camille, mon envolée de Sophie Daull
Camille, mon envolée de Sophie Daull

Le cri primal, le deuil d’une mère.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Dans les semaines qui ont suivi la mort de sa fille Camille, 16 ans, emportée une veille de Noël après quatre jours d'une fièvre sidérante, Sophie Daull a commencé à écrire.

Écrire pour ne pas oublier Camille, son regard «franc, droit, lumineux», les moments de complicité, les engueulades, les fous rires ; l'après, le vide, l'organisation des adieux, les ados qu'il faut consoler, les autres dont les gestes apaisent... Écrire pour rester debout, pour vivre quelques heures chaque jour en compagnie de l'enfant disparue, pour endiguer le raz de marée des pensées menaçantes.

Loin d'être l'épanchement d'une mère endeuillée ou un mausolée - puisque l'humour n'y perd pas ses droits -, ce texte est le roman d'une résistance à l'insupportable, où l'agencement des mots tient lieu de programme de survie : «la fabrication d'un belvédère d'où Camille et moi pouvons encore, radieuses, contempler le monde»

Ça aussi, ça passera

Un livre sur le sexe et la mort où malgré l’amour de la mère disparue tellement présente, le corps continue à vivre. Un cri tendre et violent.

Ça aussi, ça passera de Milena Busquets
Ça aussi, ça passera de Milena Busquets
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
C'est l'été, la saison préférée de Blanca. Après le décès de sa mère, elle quitte Barcelone pour s'installer dans la maison de vacances familiale de Cadaqués. Sur cette terre riche des souvenirs de son enfance, sous le soleil de la Méditerranée, elle cherche l'apaisement. Mais elle ne part pas seule, une troupe disparate et invraisemblable l'accompagne : ses deux ex-maris, les fils qu'elle a eus d'eux, ses amies Sofía et Elisa, son amant Santi et, bien entendu, sa mère défunte, à qui elle ne cesse de parler par-delà la mort, tant cette disparition lui semble difficile et inacceptable.

Les baignades, les promenades en bateau et les siestes dans le hamac vont se succéder, tout comme ces longs dîners estivaux au cours desquels les paroles s'échangent aussi facilement que les joints ou les amours. Les souvenirs affleurent alors, faisant s'entrelacer passé et présent. Blanca repense à cette mère fantasque, intellectuelle libre et exigeante, qu'elle a tant aimée et tant détestée. Elle lui écrit mentalement une lettre silencieuse et intense dans laquelle elle essaie de faire le bilan le plus honnête de leur relation douloureusement complexe.

Elle lui dit avec ses mots tendres, drôles et poignants que face à la mort elle choisit l'élégance, la légèreté, la vie.

Elle lui dit qu'elle choisit l'été et Cadaqués car elle sait que ça aussi, ça passera

L’idée ridicule de ne plus jamais te revoir

Malgré un excès de #hashtags un peu pénible à la longue, il reste une belle rencontre avec Marie Curie, les femmes, le deuil et l’énergie combative.

L'idée ridicule de ne plus jamais te revoir de Rosa Montero
L’idée ridicule de ne plus jamais te revoir de Rosa Montero
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Chargée d'écrire une préface pour l'extraordinaire journal que Marie Curie a tenu après la mort de Pierre Curie, Rosa Montero s'est vue prise dans un tourbillon de mots. Au fil de son récit du parcours extraordinaire et largement méconnu de cette femme hors normes, elle construit un livre à mi-chemin entre les souvenirs personnels et la mémoire collective, entre l'analyse de notre époque et l'évocation intime. Elle nous parle du dépassement de la douleur, de la perte de l'homme aimé qu'elle vient elle-même de vivre, du deuil, de la reconstruction de soi, des relations entre les hommes et les femmes, de la splendeur du sexe, de la bonne mort et de la belle vie, de la science et de l'ignorance, de la force salvatrice de la littérature et de la sagesse de ceux qui apprennent à jouir de l'existence avec plénitude et légèreté.

Vivant, libre, original, ce texte étonnant, plein de souvenirs, d'anecdotes et d'amitiés nous plonge dans le plaisir primaire qu'apporte une bonne histoire. Un récit sincère, émouvant, captivant dès ses premières pages. Le lecteur sent, comme toujours avec la vraie littérature, qu'il a été écrit pour lui

Le jour où j’ai appris à vivre

Inutile comme une édition Jouvence de développement personnel.

Le jour où j'ai appris à vivre de Laurent Gounelle
Le jour où j’ai appris à vivre de Laurent Gounelle
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Imaginez : vous vous baladez sur les quais de San Francisco un dimanche, quand soudain une bohémienne vous saisit la main pour y lire votre avenir. Amusé, vous vous laissez faire, mais dans l'instant son regard se fige, elle devient livide. Ce qu'elle va finalement vous dire... vous auriez préféré ne pas l'entendre. À partir de là, rien ne sera plus comme avant, et il vous sera impossible de rester sur les rails de la routine habituelle.

C'est ce qui va arriver à Jonathan dans ce nouveau roman de Laurent Gounelle. À la suite de cette rencontre troublante, il va se retrouver embarqué dans une aventure de découverte de soi ponctuée d'expériences qui vont changer radicalement sa vision de sa vie, de la vie. Ce roman, dont l'intrigue est basée sur des expériences scientifiques réelles, éclaire d'une lumière nouvelle notre existence et nos relations aux autres, et apporte un souffle d'air pur dans notre vie

Le pari de vivre

Désolé François, loupé!
Inconsolable.

Le pari de vivre de François Cavanna
Le pari de vivre de François Cavanna
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Ces entretiens sont issus d'une émission d'Edmond Blattchen sur les ondes TV5 et RTBF qui accueillent des personnalités issues des sciences humaines et exactes, de la politique, des arts, de la musique, des lettres, de la société laïque comme des divers courants philosophiques et religieux. Un rendez-vous de la pensée contemporaine

L’écrivain de la famille

La vie est une succession de choix, encore faut-il pouvoir imposer les siens.
Une magnifique histoire d’histoires manquées.

L'écrivain de la famille de Grégoire Delacourt
L’écrivain de la famille de Grégoire Delacourt
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Je venais d'avoir le bac de justesse. Ma soeur avait quatorze ans, elle écoutait Sheila chanter Hôtel de la plage avec les B. Devotion, allongée sur son lit. Il y avait des posters de Richard Gere et de Thierry Lhermitte sur les murs. Elle croyait au prince charmant. Elle avait peur de coucher avec un garçon, à moins qu'il ne fût le prince. Elle m'avait demandé si ça avait été bien ma première fois et j'avais répondu, d'une voix douce, oui, oui, je crois que c'était bien, et elle avait eu envie qu'on dise ça d'elle un jour, juste ça, oui, oui, c'était bien.

Et puis notre frère était entré dans la chambre, il nous avait couverts de ses ailes et nos enfances avaient disparu.

À sept ans, Édouard écrit son premier poème, quatre rimes pauvres qui vont le porter aux nues et faire de lui l'écrivain de la famille. Mais le destin que les autres vous choisissent n'est jamais tout à fait le bon...

Avec grâce et délicatesse, Grégoire Delacourt nous conte une histoire simple, familiale, drôle et bouleversante