C’est doux et pur comme de la nostalgie heureuse, c’est l’enfance en tons pastels, les trains électriques et les écorchures au genoux.
Il y a les parents, les grand-parents, les chambre, la pluie, le vélo… et c’est plutôt réussi. Un peu comme une petite douceur poétique un peu (trop) sucrée.
« Je suis parti un matin d'hiver en chasse de l'enfance. J'avais décidé de la capturer entière et vivante. « Regarde, elle est là, tu la vois ? » Je l'avais toujours sentie battre en moi, elle ne m'avait jamais quitté. Mais c'était le vol d'un papillon obscur à l'intérieur, le frôlement d'ailes invisibles dont je ne retrouvais qu'un peu de poudre sur mes bras au réveil. »
Neverland est un retour au pays d'enfance, un irrésistible voyage vers ces hauts territoires perdus que nous portons tous en nous