Le Bouddha d’Azur

Le Bouddha d’Azur, tome 1 de Cosey

Une histoire d’amour au monastère tibétain de Chöd Gompa entre un petit blondinet et une jeune fille sauvée par une ourse, une tulku, cinquième réincarnation de la grande Lhahl.

Mais, c’est sans compter avec l’occupation chinoise !

Le Bouddha d’Azur, tome 2 de Cosey

Deux albums magnifiques pour une histoire d’amour impossible au milieu des montagnes, des monastères, du bouddhisme tibétain et des militaires.

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
ཨོཾ་མཎི་པད་མི་་ཧཱུྃ
Gloire au Joyau dans le Lotus !
En été dans l'Himalaya, lorsque la neige fond aux heures les plus chaudes, l'eau qui ruisselle fredonne d'étranges mélodies.
Hymnes d'hier, chansons de demain, plaisanteries polissonnes ou légendes oubliées.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Une histoire d’amour au monastère tibétain de Chöd Gompa entre un petit blondinet et une jeune fille sauvée par une ourse, une tulku, cinquième réincarnation de la grande Lhahl.

Mais, c’est sans compter avec l’occupation chinoise !

Deux albums magnifiques pour une histoire d’amour impossible au milieu des montagnes, des monastères, du bouddhisme tibétain et des militaires.

Le guerrier de porcelaine

Le père de Mathias Malzieu, Mainou, a perdu sa mère durant la seconde guerre mondiale. Il se retrouve caché à neuf ans chez sa grand-mère en Lorraine alors que son père est soldat et fait prisonnier.

- Et alors elle a pas trouvé ça très romantique.
- C'est romantique une ferme, je trouve.
Les grillons continuent leur récital, un chien hurle comme un loup dans le lointain. L'Émile gare le vélo contre un petit chêne et nous nous adossons à son tronc. Il sourit et allume sa pipe. Sa façon à lui de faire la ponctuation. Le vent secoue ses branches et ça fait respirer une bonne partie du ciel. Les étoiles et la lune sont de bonne humeur.
— Tu as raison, mon petit, c'est très romantique une ferme.
Le guerrier de porcelaine de Mathias Malzieu

C’est l’histoire de Mainou caché dans cette épicerie avec sa grand mère, sa tante bigote Louise et Émile son drôle d’oncle amoureux. Et aussi Marlène Dietrich la cigogne, Jean Gabin le hérisson, des poules et un curieux fantôme au grenier.

J'ai descendu l'escalier de la mort avec tant de coton dans les jambes qu'avec on aurait pu soigner toutes les égratignures de mon équipe de foot à Montpellier. La cigogne dormait dans mes bras avec les yeux ouverts, j'ai cru qu'elle était morte, mais étant donné qu'elle s'est mise à pisser, j'imagine que tout va bien.

Un récit d’une infinie tendresse, bourré d’humour, plein de rêves, de joies et de tristesses aux parfums de campagne, d’occupation, de bombardements, de peurs, d’interdits et de bonheurs.

Splendide !

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Montpellier, villa Yvette, la Pompignane, le 4 juin 1944
Tu es morte cette nuit. Le jour s'est levé quand même. Mireille ne l'a pas vu, et je ne verrai jamais Mireille.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Mon père voyageait beaucoup et rapportait toujours de très bonnes histoires, qu'il racontait avec implication et malice... Mais sa plus grande histoire commençait par sa traversée de la ligne de démarcation, caché dans une charrette à foin. »
En juin 1944, le père de Mathias, le petit Mainou, neuf ans, vient de perdre sa mère, morte en couches. On décide de l'envoyer, caché dans une charrette à foin, par-delà la ligne de démarcation, chez sa grand-mère qui a une ferme en Lorraine. Ce sont ces derniers mois de guerre, vus à hauteur d'enfant, que fait revivre Mathias Malzieu, mêlant sa voix à celle de son père. Mainou va rencontrer cette famille qu'il ne connaît pas encore, découvrir avec l'oncle Émile le pouvoir de l'imagination, trouver la force de faire son deuil et de survivre dans une France occupée.
Il aura fallu plus de six ans à Mathias Malzieu pour écrire ce Guerrier de porcelaine, son roman le plus intime où, alliant humour et poésie, il retrace l'enfance de son père et s'interroge sur les liens puissants de la filiation

La serpe

Une enquête minutieuse sur un triple meurtre, mise en valeur par une construction brillante. Des personnages complexes révélés par une approche visant à en découvrir les multiples facettes. Un souci de coller au plus près d’une histoire judiciaire qui peut sembler bâclée et menée à charge. Et enfin, et surtout, cette fausse désinvolture pour alléger et reprendre de la distance et de l’air face à tout ce sang, cette boucherie.

La serpe de Philippe Jaenada
La serpe de Philippe Jaenada

Alors oui, c’est misère bien foutu, c’est drôle et sérieux. Mais crotte, trop de notes, dirait l’empereur à Mozart. C’est long, c’est long.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Un matin d'octobre 1941, dans un château sinistre au fin fond du Périgord, Henri Girard appelle au secours : dans la nuit, son père, sa tante et la bonne ont été massacrés à coups de serpe. Il est le seul survivant. Toutes les portes étaient fermées, aucune effraction n'est constatée. Dépensier, arrogant, violent, le jeune homme est l'unique héritier des victimes. Deux jours plus tôt, il a emprunté l'arme du crime aux voisins. Pourtant, au terme d'un procès retentissant (et trouble par certains aspects), il est acquitté et l'enquête abandonnée. Alors que l'opinion publique reste convaincue de sa culpabilité, Henri s'exile au Venezuela. Il rentre en France en 1950 avec le manuscrit du Salaire de la peur, écrit sous le pseudonyme de Georges Arnaud.

Jamais le mystère du triple assassinat du château d'Escoire ne sera élucidé, laissant planer autour d'Henri Girard, jusqu'à la fin de sa vie (qui fut complexe, bouillonnante, exemplaire à bien des égards), un halo noir et sulfureux. Jamais, jusqu'à ce qu'un écrivain têtu et minutieux s'en mêle...

Un fait divers aussi diabolique, un personnage aussi ambigu qu'Henri Girard ne pouvaient laisser Philippe Jaenada indifférent. Enfilant le costume de l'inspecteur amateur (complètement loufoque, mais plus sagace qu'il n'y paraît), il s'est plongé dans les archives, a reconstitué l'enquête et déniché les indices les plus ténus pour nous livrer ce récit haletant dont l'issue pourrait bien résoudre une énigme vieille de soixante-quinze ans