Camiothécaire-biblioneur aux lectures éclectiques. Romans, essais, biographies et autobiographies, récits de voyage, bandes dessinées, nouvelles, chroniques, témoignages… des critiques selon l'humeur
Un chef d’oeuvre de la BD. Un homme qui s’agrippe et tente de construire sa vie.
Oscillant entre grosse marrade et profonde déprime, humour léger et crises d’angoisses, ce combat ordinaire dévoile un homme qui doute, se cherche, et se confronte (voir, se retrouve confronté bien malgré lui) pour tenter d’avancer.
Et c’est beau, sensible et d’une grande finesse
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Un jeune photographe, en pleine interrogation existentielle, se retire à la campagne. Il rencontre alors un vieux pêcheur, une jeune femme vétérinaire et l'amour, avec les choix qu'il implique
Mais qui est qui dans cette bande dessinée ? Car dans ce western personne n’est vraiment celui qu’il dit et tous les protagonistes avancent masqués.
Une belle histoire ou le fantastique s’invite discrètement dans les territoires indiens où les esprits ne sont jamais loin.
Un album avec diverses thématiques qui se côtoient, se frôlent et s’affrontent. L’histoire de la colonisation des terres, du désir, des corps et de l’identité
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Texas, 1872. Oscar Forrest, photographe, répertorie les paysages de l'Ouest pour le compte du géologue Stingley. Entre Oscar et Milton, jeune garçon à tout faire du groupe, s'installe une relation ambiguë. ... Alors qu'autour de l'expédition, rôdent un inquiétant homme en noir et un Indien mutique. Stingley a conduit la mission aux portes d'une région hostile, dernier bastion de résistance des redoutables Comanches. Sur cette frontière lointaine, les limites entre civilisation et sauvagerie s'estompent. Un western intense où la Nature révèle les secrets les plus troubles
Nathalie joue avec les images, les superpositions et les couleurs. Et c’est pourtant dans ces représentations irréelles que ressortent d’authentiques émotions.
Sophie utilise différentes techniques (pointe fine, mine de plomb, aquarelles, gravures…) pour illustrer les détails. Feuilles, tissus, paysages, ou des réflexions sur un monde à sauvegarder. Des dessins d’une grande finesse qui invitent à la réflexion.
Ce recueil d’une grande poésie a été édité à l’occasion d’une expo commune regroupe des textes et photographies de Nathalie Berthod et des textes et dessins de Sophie Solo.
Sylvain Tesson est un raconteur merveilleux. Il alterne divinement les anecdotes et les aventures, l’humour et le suspense, la petite blague et la grande histoire, ses réflexions philosophiques de cuisine et les paysages infinis.
Parti avec Vincent Munier, Léo et Marie dans le Tibet à plus de 4000 mètres en plein hiver photographier les panthères de neiges, il raconte son périple par -20C° ou -30C° (enfin, moins tout-plein) au milieu de la caillasse, la neige, les yaks, les loups et les vautours.
Et c’est beau… de toute beauté !
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) - Tesson ! Je poursuis une bête depuis six ans, dit Munier. Elle se cache sur les plateaux du Tibet. J'y retourne cet hiver, je t'emmène.
- Qui est-ce ?
- La panthère des neiges. Une ombre magique !
- Je pensais qu'elle avait disparu, dis-je.
- C'est ce qu'elle fait croire
Un bon rafraîchissement de la théorie qui s’oriente sur les moyens utiles à la réalisation d’une photo percutante.
Quel sens, quel message, pourquoi ces lignes, ces couleurs, profondeurs de champs, plages dynamiques, expressions, points de vues… que voit-on et plus encore… que ne voit-on pas ?
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) La perception est une notion difficile et fascinante à appréhender car elle relève à la fois de la science, des neurosciences, de la culture et de la sensibilité. La photographie en semble le support idéal puisqu'elle repose elle-même sur la combinaison savante et magique de la technique de l'optique, des grands principes de l'art et d'un certain regard. Quand vous aimez une photo, un certain nombre d'éléments entrent en jeu.
Est-ce que vous vous laisser entraîner par le mouvement capté par le photographe ? Est-ce que le jeu de contrastes ou la combinaison des couleurs vous séduit ? Est-ce que la composition vient bouleverser vos attentes initiales - mais d'où viennent-elles ces attentes ?
Illustré par de grands noms de la photographie (Martin Parr, Dorothea Lange, Steve Mc Curry, Elliott Erwitt, etc.), cet ouvrage tente de répondre à ces questions en décortiquant les bases techniques de la photo, comme l'exposition ou la profondeur de champ, et en y confrontant les dernières découvertes en sciences cognitives et les points de vue sur les tendances de professionnels de l'art
Par de longues descriptions d’endroit, tenues, couleurs… l’auteure nous immerge dans la vision de l’enfant qu’elle était entre 4 et 10 ans. Une enfant utilisée, manipulée, objetisée, érotisée, pornographiée par sa mère. Salement malsain.
Entre séances photos, et voyages, Eva cherche son père. Un père trouble, tenu à l’écart par sa mère jalouse et abusive.
Parfois longuet, souvent même un peu chiant, le témoignage touchant d’une enfance bien salopée.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Elle s'appelle Eva, elle est adorable avec ses boucles blondes et ses bras potelés. Une enfant des années 70. Ses parents se séparent très vite. Dès lors, sa mère l'enferme dans un quotidien pervers et éloigne le père par tous les moyens en le traitant de nazi. Photographe, elle prend Eva comme modèle érotique dès l'âge de quatre ans, l'oblige à des postures toujours plus suggestives, vend son image à la presse magazine.
Emportée dans un monde de fêtes, de déguisements et d'expériences limites, entre féerie et cauchemar, la petite fille ne cesse d'espérer et de réclamer l'absent qui seul pourrait la sauver de son calvaire. Mais sa mère, elle-même fruit d'un inceste, maintient l'enfant-objet sous emprise et attendra deux ans avant de lui annoncer la disparition de son père.
Comment survivre parmi les mensonges, aux prises avec une telle mère, dans une société qui tolère le pire ? Une seule voie, pour Eva devenue adulte mais restée une petite fille en manque d'amour : mener l'enquête sur son père, tenter de reconstruire ce qui a été détruit. Une expérience vertigineuse
Sans avoir lu la première partie, Bianca, j’ai mis du temps à comprendre et entrer dans une histoire où tout se mélange… Comme dans sa tête.
Une arrivée à New-York, dans toute la rude violence froide d’une ville anonyme.
Mauvaises rencontres et sales plans trash pour la belle Bianca, mannequin anorexique et ses fantômes.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) « Dans le ferry, je regarde Brooklyn rétrécir. Je me tourne vers Manhattan. Il est neuf heures, c'est le jour de la rentrée scolaire. Je ferme les yeux, le soleil réchauffe ma peau. Les nuages s'écartent pour laisser place au grand bleu. Il faut arrêter de regarder en arrière. Les souvenirs filent des torticolis et rendent malheureux. L'avenir est un trou noir. Il se dresse devant moi. Crève, Bianca. Rêve, Bianca. Cours, Bianca, tu vas rater ta rentrée. Le bateau arrive à quai. Je suis la dernière à le quitter. Je me perds dans la foule. Welcome to New York. »
Bianca vient de quitter la France en laissant derrière elle son mal de vivre. De New York, elle absorbe sans retenue l'énergie frénétique, se laisse entraîner par un tourbillon de rencontres, découvre l'univers du mannequinat, sa violence et sa solitude. Aux prises avec la complexité d'une ville aussi bouillonnante que ses émotions, Bianca doit apprivoiser ses fantômes et apprendre à slalomer parmi les vivants.
Dans cette fresque en perpétuel mouvement, on retrouve l'héroïne du premier roman de Loulou Robert, Bianca, paru en 2016. Avec son écriture sauvage et son sens inné de la narration, l'auteure poursuit ici son exploration du récit initiatique
Une histoire biscornue dans une ambiance savante et médiévale qui distille ses indices avec parcimonie.
Et enfin, la lumière révèle.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Un mystérieux château abrite les esprits les plus éminents de la chrétienté.
Hannibal Qassim el Battouti, fuyant Baghdad avec sa fille Houdê et son esclave El Ghoul, pense y trouver le soutien nécessaire pour achever Beït-el-Dhaw, une invention extraordinaire.
Mais les hommes de son temps sont-ils prêts à accepter l'inconcevable ?