C’est tout court, très court, trop court, mais c’est émouvant

Comme un hommage à une personne admirée
Leïla Slimani rend hommage au parcours de Simone Veil, à ses combats et à son engagement
C’est tout court, très court, trop court, mais c’est émouvant
Comme un hommage à une personne admirée
Je ne me lasse pas d’Éric Vuillard ! Et cette fois-ci, c’est à la grande guerre qu’il s’attaque. Avec le brio, la révolte et l’humour qui l’habite.
Et c’est effroyable! (et peut-être un peu succinct)
Un livre délicieux pour ses bons mots et ses « punchlines ». Entre Guitry et Audiard, tendre et cynique.
Un croc-exquis de la jeunesse bien née parisienne (enfin… de Versailles) nobliaux enarques politicards de Pompidou à Giscard.
Il n’y manquait qu’une intrigue ou un scénario pour donner un petit peu de corps. Zut.
Mais quels délices de belles tirades!
Les authentiques s’y reconnaîtront, les envieux se moqueront et les autres en riront joyeusement.
Un livre un peu terrible, laissant l’impression que même Jean Ziegler n’y croit plus. Et ça, malgré un titre qui pouvait sembler porteur d’espoir.
Dans cet ordre mondial inféodé au capital, on voit difficilement ou se trouvent les fissures même si le livre se termine par: « Ou bien c’est nous qui abattrons cet [l’]ordre cannibale, ou c’est personne. »
Un constat de la fin des utopies, même si… par-ci, par-là subsistent encore quelques irréductibles rêveurs.
Le temps des colères s’apaise. Celle du père et celle du fils. Et enfin, il devient possible de se voir, se reconnaître.
C’est beau comme le début d’un je t’aime.
Mais aussi le témoignage de la misère qui broie et avilit. Un réquisitoire contre les politiques qui stigmatisent les faibles et tailladent les aides sociales.
M’houis…
On suit Jacques Merenda dans le Nice des attentats. Une façon d’exprimer l’incompréhension et le désarroi ressenti suite aux attentats.
Un peu confus, souvent truculent, parfois drôle
C’est pire et attendons-nous à ce que ce soit encore pire. La politique est phagocytée par l’économie qui contrôle les médias et confisque les richesses. C’est trivial, simple et déjà connu. Rien de nouveau. Mais ce petit livre (par la taille) possède de très gros atouts, il est clair et va droit au but : la fin du rêve américain. Rien besoin de plus, vous allez vite comprendre.
Et nul besoin de trop se triturer le cortex, on comprend très bien ce qu’il en est ici, et où on se dirige.
Mais alors, que faire ?
Faire!
Un recueil de chroniques parues dans la Croix. Des textes courts exprimant – entre autres – la déconvenue devant la facilité politique, les raccourcis populistes et la sensation de glisser dans les passions tristes de Spinoza que sont la jalousie, le ressentiment et, surtout, la peur.
Un appel à ne pas céder à la bêtise, au racisme, à l’antisémitisme ou à toutes sortes d’exclusions. Une incitation à la réflexion.
C’est frais, mais un peut court. Mais c’est frais et bienvenu !
Plus d’éros que de thriller et plus de sexe que d’amor dans cette histoire plutôt plaisante. Mais difficile d’adhérer aussi facilement à la glissade de ce couple dans une si noire parano. Passé ce manque de crédibilité, reste de bons moments de sexe à trois, de léchouilles et de baisouilles, de fantasmes et d’envies.
Finalement, tout ça manque de solidité et de robustesse, comme un livre en demi-molle.
Justine, ses colères, ses frustrations, ses désillusions et ses compromis. Ses colères inexprimées qui se retournent contre elle. Mais aussi Justine qui tente de traverser la vie et qui est heureuse parfois. Justine qui s’est mariée, qui a eu deux enfants. Et son salaud de père, et son mari au chômage – le chômage qui tabasse, son beau-frère si sexy. Et Justine qui s’emmêle, se perd et s’empêtre dans ses non-dits et non-avouées.
Elle s’accroche et parfois perd pied, mais se raccroche…