Juicy : une idylle à quatre pattes

Juicy, une histoire festive de porn joyeux ? Pas tout à fait…

Dans la cabine, je souris devant tous les déshabillés, c'est parfait, la journée est parfaite et la musique juste un peu too much, puis quand la vendeuse se retire, je soupire et je fais la moue.
- Gary, j'ai juste besoin que tu me baises. Si tu veux m'acheter quelque chose, j'aimerais avoir un costume de licorne. J'ai assez de petites culottes comme ça et ma chatte est plus douce que tous les tissus. Touche, touche.
Il passe sa main sous ma robe. En caressant ma culotte, il tente de la repousser sur le côté, je le sens toucher mes lèvres, puis glisser un doigt dans ma chatte.
Juicy : une idylle à quatre pattes de Melodie Nelson

Une jeune fille de 17 ans couronnée Miss Teen America gentiment obsédée par son corps (difficile de ne pas l’être dans ce cas) glisse rapidement dans le monde du porno. Et sous le couvert d’une histoire érotique jamais tout à fait glauque mais pas vraiment joyeuse non plus, Juicy raconte une petite jeune fille qui pense tout maîtriser et décider (à part son amour obsessionnel pour Gary) dans le monde du porno.

Une historiette souvent drôle mais questionnante qui m’a parfois rappelé Florida et sa vision du monde des miss (des mini-miss dans Florida) et des ravages sur la psyché des jeunes filles

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Je suis la personne la plus gentille de Tacoma, la plus gentille et celle qui a sucé le plus de mecs à la place de leur vendre des barres de chocolat à mille calories la bouchée. Pour pouvoir me rendre jusqu'à la finale de Miss Teen USA, j'ai cuisiné des biscuits aux pépites de chocolat pour le concessionnaire Toyota de mon quartier, j'ai regardé des recettes de savon à la menthe et au thé vert sur Pinterest avant d'en piquer chez Soaptopia pour en offrir à des revues de mode, j'ai envoyé des petites culottes avec des traces de mouille et de menstrues à des firmes d'avocats.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Une gentille blondinette californienne remporte le concours de Miss Teen America. Son diadème lui semble aussi important que son hymen jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse de Gary T-Rex, un chanteur populaire moustachu et has-been. La célébrité, la crystal meth et les vibrateurs lui feront vite oublier ses rêves de paix dans le monde…
Juicy est une histoire d’amour pornographique, un roman Harlequin pour ceux qui préfèrent mélanger mouille et vodka plutôt que se balader sur un cheval blanc au coucher du soleil – parce que, de tous les artifices, ce n’est pas le silicone qu’il faut craindre, mais les promesses d’amour éternel.

Reflets dans un œil d’homme

Comme elle le préfaçait dans Burqa de chair de Nelly Arcan, Nancy Huston a été fortement marquée par ses écrits.

Il a bon dos, le narcissisme féminin. C'est souvent une disposition d'esprit suicidaire. Dans Putain, Arcan dit qu'il remonte chez elle à sa plus tendre enfance. « J'étais déjà une poupée susceptible d'être décoiffée, on commençait déjà à pointer du doigt ce qui faisait saillie (...), et déjà ce n'était pas tout à fait moi qu'on pointait ainsi, c'était le néant de ce qui empoussiérait ma personne, poussière de rien qui a fini par prendre toute la place » (40). 
Arcan en est morte, tout comme Woolf.
Oui, il arrive que votre double finisse par vous buter.
Reflets dans un oeil d’homme de Nancy Huston

Dans cet essai féministe sur l’image, le corps et le regard des hommes (et toutes les conséquences qui en découlent), elle convoque Anaïs Nin, Virginia Woolf, Jean Seberg ou Marilyn Monroe… Elle s’interroge sur cette société qui sacrifie ses filles et ce qu’elle voit comme des grandes hypocrisies.

Agnès Souret est élue « plus belle femme de France » en 1920. Le magazine Vogue démarre en 1916 ; les premières images de femmes qu'il publie relèvent encore du XIXe siècle mais cela évolue si vite que, dix ans plus tard, on se croirait au XXI* ! Le concours de beauté couronnant la première Miss America date de 1921, soit... deux ans après l'obtention par les Etats-Uniennes du droit de vote. Les concours de beauté pour petites filles démarrent en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis dans les années 1960, en même temps que le mouvement Women's Lib... Les petites filles ont le « droit » d'y participer dès qu'elles peuvent se tenir assises toutes seules, c'est-à-dire dès l'âge de six mois. Chaque année, 250 000 fillettes américaines (recrutées pour l'essentiel dans les classes populaires) subissent un entraînement qui, par ses contraintes, n'a rien à envier à celui des enfants soldats dans le Tiers Monde. A l'âge de deux, trois ou quatre ans, elles seront grimées, vêtues comme des reines voire comme des putes, arborant faux bronzages, faux cils, faux ongles, perruques, froufrous, plumes et taffetas ou bottes de cuir...

A rebours du courant actuel ou seul le genre (et ses multitudes) et donc l’éducation serait responsable, elle met en avant notre animalité de mammifères – sans pour autant nier l’importance de l’apprentissage, de l’éducation, du rôle des pères…

- Le cul des femmes, c'est privé. Mais quelle vie privée peut avoir une femme quand est atteinte, jour après jour, comme dit Nelly Arcan, « la chair même d'où émane l'amour » ? On ne peut pas, d'une part, parler d'égale dignité entre les sexes, et, de l'autre, s'arranger avec l'idée que des millions de femmes, de par le monde, ont la vie pourrie par cette chose-là.

Un essai parfois caricatural dans lequel elle laisse malheureusement de côté toutes les personnes qui ne se retrouveraient pas dans une vision aussi binaire du sexe – et avec possiblement une vision un peu datée des chasseurs-cueilleuses. Pour autant, pourquoi, comment et par quel miracle l’humanité ne serait-elle pas animale et soumise aux lois de l’évolution ?

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Des yeux masculins regardent un corps féminin : immense paradigme de notre espèce.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
«Nous incarnons bien moins que nous ne le pensons, dans notre arrogance naturelle et candide, la femme libre et libérée. Nous montrons du doigt les femmes qui se couvrent les cheveux ; nous, on préfère se bander les yeux.»
Toutes les différences entre les sexes sont socialement construites ; ce dogme est ressassé à l’envi dans la société française d’aujourd’hui. Pourtant il y a bien un impératif de reproduction – chez les humains comme chez tous les autres mammifères – qui induit un rapport à la séduction différent suivant que l’on naît garçon ou fille.
Partant de ce constat simple mais désormais voué à l’anathème, Nancy Huston explore les tensions contradictoires introduites dans la sexualité en Occident par la photographie et le féminisme. Ainsi parvient-elle à démontrer l’étrangeté de notre propre société, qui nie tranquillement la différence des sexes tout en l’exploitant et en l’exacerbant à travers les industries de la beauté et de la pornographie.
Ce livre brillamment dérangeant a suscité les réactions de nombreux lecteurs, dont certaines lettres sont ici reproduites en fin d’ouvrage

Folle

Après le choc de Putain, j’ai directement entamé Folle, livre dans lequel Nelly Arcan annonce son suicide pour ses 30 ans (ce qu’elle réalisera tristement un peu plus tard). Elle y parle d’une déception amoureuse, de ses obsessions pour la « jeunesse-beauté » (duo indissociable selon elle et qu’elle voit s’échapper) et des rôles assignés aux femmes.

Aussi je mourrai parce que, pour être aimée des autres, il m'aurait fallu sourire. Je mourrai pour démontrer que le sourire est une façon de s'économiser comme le sommeil. Tu m'aimais mais tu détestais la tristesse sur mes lèvres fermées qui perdurait dans les moments heureux comme l'odeur du corps sous celle de la lavande. Bien sûr il m'arrivait de sourire mais le sourire des gens tristes a toujours quelque chose de laborieux, il met du temps à venir, ça ressemble aux poulains à peine sortis du ventre de leurs mères qui tentent de tenir debout ; pour y arriver, ils doivent s'y prendre à plusieurs reprises, et devant leurs mères désemparées, ils titubent, ils se cassent la gueule. Un jour d'anniversaire où j'avais dans les bras une nouvelle poupée, ma mère m'a frappée parce qu'elle en avait assez d'attendre la joie. Très tôt j'ai, compris que, dans la vie, il fallait être heureux ; depuis, je vis sous pression.
Folle de Nelly Arcan

Une fin de relation toxique et chaotique pleine d’aigreur et de regrets.

Cette lettre est mon cadavre, déjà, elle pourrit, elle exhale ses gaz. J'ai commencé à l'écrire le lendemain de mon avortement, il y a un mois.
Aujourd'hui, ça fait exactement un an qu'on s'est rencontrés.
Demain, j'aurai trente ans.

Des phrases plus courtes, posées, un style plus maîtrisé mais moins déconcertant

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
À Nova rue Saint-Dominique où on s'est vus pour la première fois, on ne pouvait rien au désastre de notre rencontre. Si j'avais su, comme on dit la plupart du temps sans dire ce qui aurait dû être su au juste, et sans comprendre que savoir à l'avance provoque le pire, si on avait pu lire dans les tarots de ma tante par exemple la couleur des cheveux des rivales qui m'attendaient au tournant et si de l'année de ma naissance on avait pu calculer que plus jamais tu ne me sortirais de la tête depuis Nova...


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
«Ensuite j'ai eu peur de tout, j'ai eu peur qu'il soit comme toi, qu'en naissant le bébé ait déjà un passé rempli d'autres femmes. [...] Il me semblait qu'en venant de toi, cet enfant me quitterait.»
Devenant son propre personnage, Nelly Arcan, jeune romancière sulfureuse, écrit une lettre à l'homme qui l'a quittée. Histoire de conquête et d'abandon, de désir et d'humiliation entre une jeune femme québécoise et son amant français, consommateur de cyber-sexe et de coke. Elle s'y révèle amoureuse folle, folle de jalousie, folle de son corps haï, folle de la dictature planétaire de l'image.
Après le succès éblouissant de Putain, Nelly Arcan plonge une nouvelle fois dans la beauté d'un désespoir absolu

Les exploits d’un jeune Don Juan

Ce qui commence bien gentiment finit dans une débauche de sexe, de foutre et de jouissances.

Les exploits d’un jeune Don Juan de Guillaume Apollinaire

Avec des fluides, du goût, des odeurs, du poil, du ferme et du gras.

Dispensable, même s’il m’a tiré parfois un sourire au coin d’une page

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Le jeune Roger ne rêve que de filles et de femmes, de séduction, d'abandons et d'étreintes, d'odeurs et de formes abondantes... Rapidement déniaisé, l'adolescent embrasse, caresse et séduit tout ce qui porte jupon, ne reculant devant aucun fantasme ni aucune perversion pour assouvir ses désirs et parfaire son apprentissage amoureux.

Un roman d'initiation amoureuse et sexuelle, à la fois drôle et provocant, par l'un des plus grands poètes du XXe siècle

Petites morts (et autres fragments du chaos)

Perversités, trash, porn et violence. Tout est là. Liberatore !

Petites morts (et autres fragments du chaos) de Liberatore

RanX, bande dessinée mythique de l’Écho des Savanes manque peut-être dans cette rétrospective de son travail. Des premiers croquis aux derniers dessins, Petites morts retrace l’évolution du trait, l’arrivée et le traitement de la couleur, la constructions des planches, les obsessions et fantasmes, les collaborations et les influences de cet auteur de BD italo-punk.

Un « beau livre » assez crade, une réussite

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
L'ouvrage contient toutes les premières créations de T. Liberatore, publiées en Italie à la fin des années 1970, les histoires publiées dans L'écho des savanes, et une histoire jamais publiée mettant en scène l'univers du sexe au Japon. Chacun de ses récits montre un univers sombre, désabusé et absurde au bord de la rupture

Q et Q2

Magazine de ma jeunesse, j’ai découvert l’humour cucul avec Fluide Glacial, je me suis régalé avec Édika, Gotlib, Coyote, Léandri, Goossens, Alexis, Morell, Solé, Blutch ou Gimenez – Haaaa, les orgasmes fous de Gimenez – les romans photos et tous les autres…

Q extrait d’une planche de Gimenez

Vous dire si j’étais impatient de découvrir une pépite qui m’aurait échappé, une madeleine aux parfums enivrants

Q extrait d’une planche de Julien CDM

Mais voilà, les planches de mon enfance me semblaient plus incroyables et les extraits pas toujours les plus pertinents… Ma madeleine ou moi avons un peu vieilli, zut. J’ai quand même adoré certaines planches, la venue de nouveaux et les sélections de plagiats et censures de Bernard Joubert m’ont bien fait rigoler !

Q2 un dessin de Bertail

Reste deux volumes qui pourraient plaire aux collectionneurs

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Q : Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur « Fluide Glacial et le sexe » sans jamais oser le demander est dans cet ouvrage.
De Forest et sa Barbarella pas farouche à Sanlaville et sa chef scoute très pédagogue, en passant par Alexis et Sourdrille (notre nouveau Crumb !), Fluide Glacial vous livre ce qu'il a de plus bouillant.
Peut-on rire de tout ? Oui, et même avec les plus belles femmes du monde !

Q2 : Des poils et de la poilade ! Des seins et du dessin !
Dans ce deuxième tome, les grands noms de la BD érotique, Magnus, Liberatore ou Sourdrille, côtoient le meilleur des auteurs de Fluide Glacial : Gotlib, Édika, Goossens, Hugot, Bouzard, Julien CDM, Tebo, Bertail, Salch, Pluttark, Sanlaville et tant d'autres. Et parce que plus on est nombreux, plus c'est joyeux, la sève de la nouvelle BD s'est également jointe à cette fantastique orgie dessinée !
Entrez, c'est ouvert !

La Nonne

Tout y passe, par tous les orifices et dans tous les sens, c’est sale, gras, il y a du jus, des odeurs, de la matière et bien plus encore.

La Nonne de Comte d’Irancy

Amis des curiosités, soyez bienvenus : sado, maso, zoo, pédo, copro, uro, homo, géronto, clérico… (j’en oublie certainement) tous trouveront leurs plaisirs. C’est absolument porno et finalement… c’en devient même drôle, devant tant d’excès et d’extases. Car oui, et c’est possiblement là où ce livre touche : il y a du plaisir, peu ragoutant, certes! Mais la jouissance est partagée (bon, pour la zoo… je ne sais pas) et se défait de toute convention, morale et religiosité. Une ode (d’un autre temps) bien cracra à la liberté.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Imprimé à 250 exemplaires à la fin des années 40, on sait peu de choses sur La Nonne, texte d'une franche pornographie, joyeuse et iconoclaste, dans la pure tradition des textes érotiques anticléricaux. Ce roman raconte la découverte de la sexualité par deux jeunes couventines, Agnès et Martine, initiées par une mère supérieure nymphomane et un abbé vicieux. Emportées par les délices de la chair, les deux novices vont se lancer à corps perdu dans une exploration de tous les domaines du plaisir...
pour finir putains dans la capitale.
Un roman truculent dans un style vif et endiablé qui enchaîne les scènes les plus crues, tant pour choquer le lecteur que pour le troubler... ce qu'il réussit fort bien d'ailleurs

À un clic du pire : la protection des mineurs à l’épreuve d’Internet

Un essai sans complaisance par une auteur qui maîtrise le sujet. Un regard critique sur le monde du porn et ses dérives, l’arrivée des tubes et leur totale impunité, les conditions du milieu de cette industrie, les messages véhiculés, les dérives sociétales et, finalement l’impact sur la jeunesse et les ados.

À un clic du pire : la protection des mineurs à l’épreuve d’Internet de Ovidie
À un clic du pire : la protection des mineurs à l’épreuve d’Internet de Ovidie

Dans ce panorama, Ovidie cherche des solutions et propose un dialogue non moralisateur et vertueux pour tenter de préserver les plus fragiles.

Un livre à mettre entre toutes les mains !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
En dix ans, l'humanité a regardé l'équivalent de 1,2 million d'années de vidéos pornographiques. 95 % de cette consommation passent par des sites de streaming gratuits détenus par des compagnies offshore aux pratiques obscures. Jamais l'accès au porno n'aura été aussi facile : des millions de contenus piratés sont à disposition de façon permanente, sans restriction d'âge, sans aucune forme de contrôle quant à la violence des contenus diffusés. La gratuité combinée à l'immédiateté du streaming fait de ces sites un moyen prisé pour accéder aux images explicites, tant par les adultes que... par les mineurs.

C'est pourquoi nous devons nous réapproprier le sujet, sans panique morale ni désir de censure, mais sans minimiser non plus l'influence de la porn culture. Il est temps pour nous tous d'en comprendre les rouages, de connaître ses moyens de diffusion, de la décoder et d'en évaluer l'impact sur notre rapport au corps et à l'Autre

Planète Porn

Dommage, c’est pas mal, mais reste une impression de traitement de surface, comme si Marie Maurisse n’avait pas voulu ou pu voir au fond des choses, le glauque et le malsain (ou peut être ma vision est-elle biaisée). Même son voyage à Budapest parait bien gentil. En dehors de cette impression, le livre tente de faire le tour du sujet et ne semble éviter aucune facette.

Planète Porn de Marie Maurisse
Planète Porn de Marie Maurisse

Reste un livre équilibré pour aborder ce sujet et s’en faire une idée sans dogmatisme ni à priori.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Le X est partout. Chaque année, près de cent milliards de vidéos sont regardées gratuitement sur le site Pornhub. Amateurs, fétichistes, libertins... Désormais, la pornographie est à portée de clic. Cette banalisation change la manière de travailler des professionnels du secteur, confrontés à une crise sans précédent. Doit-on avoir peur de cette nouvelle donne ? Comment appréhender les contenus pornos disponibles sur Internet ? Sont-ils de plus en plus violents ? Faudrait-il les censurer pour le bien-être de nos enfants ? Les femmes regardent-elles aussi du porno ? L'addiction existe-t-elle ?

De Los Angeles à Budapest, en passant par Paris, Newcastle et Barcelone, Marie Maurisse a rencontré les nouveaux acteurs du X et questionné des spécialistes sur ce que la diffusion massive de la pornographie change dans nos vies. Son récit mélange reportages, interviews et analyses qui nous donnent les clés pour réagir à ce nouvel âge

Au lit citoyens ! : le manifeste contre la société de la mal-baise

10 commandements revendicatifs portés par une voix engagée qui brandit fièrement l’étendard d’une culotte libre, décomplexée, imaginative, sensuelle et non formatée!

Au lit citoyens ! : le manifeste contre la société de la mal-baise de Julia Palombe
Au lit citoyens ! : le manifeste contre la société de la mal-baise de Julia Palombe

En plus c’est drôle et plein de bon-sens!

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Réconcilier l'humain, le plaisir et la société est une urgence. L'orgasme est notre meilleure arme de construction massive pour un monde meilleur : l'amour est déclaré ! Je plaide pour un destin heureux : en avant, aime ! Le sexe, c'est beau, c'est chaud, c'est drôle, et même, c'est libérateur... faisons l'amour sans clichés. vivons, jouissons, réinventons-nous sans relâche...

Sous la forme des dix commandements, Julia palombe pousse un cri contre le sexe 2.0 qui tend à devenir notre standard amoureux. Un manifeste pour explorer les infinis plaisirs de l'amour dans une sexualité débarrassée de toute cette mal-baise marchande faite d'orgasmes précommandés, prémâchés, dénués de désir.

Liberté, égalité, sexualité