Et puis merde

Un monde post apocalyptique, des révolvers, une communauté un poil bizarre, quelques gimmicks éculés avec des femmes très jeunes et belles, des vieux décrépis, et tueurs à gage maladroits, un piège comme une passoire, des morts.

Jeremiah, tome 36 : Et puis merde de Hermann

Tout cela sent le réchauffé d’une vieille recette qui a perdu toute saveur

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Jeremiah et Kurdy, seuls survivants d'un incendie ayant ravagé leur hôtel, tentent d'échapper à la police et se retrouvent sur une propriété privée très sécurisée. Ils sont accueillis par le propriétaire et découvrent vite ce qu'il cache avec tant d'empressement

Ouvre ton aile au vent

Dans un Paris post-apocalyptique, ravagé par une pandémie et sous la tutelle d’un gouvernement autoritaire à lieu, une fois par an, un lâcher de canard.

Ouvre ton aile au vent de Éloi Audoin-Rouzeau

Et joie à celle ou celui qui l’attrapera. Souper avec le président, dégustation du canard et plein de brousoufs !

Et nous voilà à suivre le vol du volatile traqué par les foules

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Dans un Paris post-apocalyptique règnent une violence primitive et un pouvoir autoritaire. Une fois l'an, la foule a droit à son charivari rituel : une chasse au canard est organisée. Tous les moyens sont bons pour le capturer, et le vainqueur échappera à la misère. Les jeux sont ouverts et le peuple laisse libre cours à ses pulsions... Sauf que, cette fois, avec l'aide d'une poignée de rêveurs et d'insoumis, le canard joue crânement sa chance. Dans ce premier roman aux allures de course-poursuite, Éloi Audoin-Rouzeau Interroge la bestialité tapie en chacun de nous. Face à la violence sociale, il en appelle à l'individu. Une plume tendre qui dénonce la barbarie et célèbre la résistance

Femme sauvage

Dans cette BD post-apocalyptique, après un début très premier degré, le récit prend du volume avec une rencontre.

Femme sauvage de Tom Tirabosco

C’est très noir, et pourtant superbe et poétique. La fuite d’une société devenue folle.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
J'ai toujours pensé que les humains étaient une espèce toxique. Des super prédateurs. Les humains, à part tout bousiller et rendre ce monde plus laid, je sais pas à quoi ils servent... Celui qui nous a inventés, il aurait pas dû, car au final, il faut bien reconnaître qu'on est juste des gros cons... Les gros cons de la création

Je suis une légende

Un énorme classique fantastico-dystopique d’horreur apocalyptique qui m’était passé à côté et dont je n’avais vu que la fort bonne adaptation cinématographique.

Je suis une légende de Richard Matheson

Pour autant, si le film m’avait beaucoup plu, il s’est révélé absolument infidèle tout en rendant plutôt bien le sens de l’œuvre première… Et ce, même s’il n’en est qu’une mièvre disneyfication.

Oublions donc Will Smith pour plonger dans une bien bonne histoire de vampires et de contamination mondiale plutôt trash et anxiogène

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Chaque jour, il doit organiser son existence solitaire dans une cité à l'abandon, vidée de ses habitants par une étrange épidémie. Un virus incurable qui contraint les hommes à se nourrir de sang et les oblige à fuir les rayons du soleil...

Chaque nuit, les vampires le traquent jusqu'aux portes de sa demeure, frêle refuge contre une horde aux visages familiers de ses anciens voisins ou de sa propre femme.

Chaque nuit est un cauchemar pour le dernier homme, l'ultime survivant d'une espèce désormais légendaire

Période glaciaire

Une bande d’archéologues un peu barrés visitent un Paris post apocalyptique glaciaire et cherchent à comprendre « qui étaient-ils? »

Période glaciaire de Nicolas de Crécy
Période glaciaire de Nicolas de Crécy

Drôle et plutôt finaud. Et si nous non-plus, nous n’avions rien compris à nos ancêtres…

Pour un envol final bien délirant

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
* Ah !
Encore ce rêve !
Encore et toujours ce rêve...
Et en plus, je rêve en marchant...
Si je rêve en marchant, c'est que je m'assoupis en marchant...
C'est à force de trop marcher.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Dans un futur lointain, l'Europe a été ensevelie sous les glaces. Une expédition scientifique s'aventure dans ces contrées gelées avec l'espoir de retrouver des traces de la civilisation disparue. Ils découvrent un immense bâtiment et, à l'intérieur, des oeuvres intactes. Il s'agit du Louvre. Seul l'un des chiens de l'expédition comprend cette découverte

2084 : La fin du monde

Pontifiante et pédagogique fable post-apocalyptique théodictatoriale où les méchants manipulateurs sont riches et les pauvres moutons sont dociles.

Un seul les sauvera-t-il tous?

2084 : La fin du monde de Boualem Sansal
2084 : La fin du monde de Boualem Sansal

En plus c’est long…

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
L'Abistan, immense empire, tire son nom du prophète Abi, « délégué » de Yölah sur terre. Son système est fondé sur l'amnésie et la soumission au dieu unique. Toute pensée personnelle est bannie, un système de surveillance omniprésent permet de connaître les idées et les actes déviants. Officiellement, le peuple unanime vit dans le bonheur de la foi sans questions.

Le personnage central, Ati, met en doute les certitudes imposées. Il se lance dans une enquête sur l'existence d'un peuple de renégats, qui vit dans des ghettos, sans le recours de la religion...

Boualem Sansal s'est imposé comme une des voix majeures de la littérature contemporaine. Au fil d'un récit débridé, plein d'innocence goguenarde, d'inventions cocasses ou inquiétantes, il s'inscrit dans la filiation d'Orwell pour brocarder les dérives et l'hypocrisie du radicalisme religieux qui menace les démocraties