Human Psycho : comment l’humanité est devenue l’espèce la plus dangereuse de la planète

Ce troisième livre de Sébastien Bohler continue dans dans la même ligne et est peut-être le plus intéressant (non, ils le sont tous ! Mais c’est peut-être le plus déculpabilisant et, paradoxalement, le plus alarmiste), en tout cas le premier qui vise un coupable plus global que les précédents, Le bug humain et Où est le sens ?

Human Psycho : comment l’humanité est devenue l’espèce la plus dangereuse de la planète de Sébastien Bohler

Et si l’humanité se dirigeait à sa fin (emportant avec elle nombre de victimes) non pas à cause des humains qui la compose, mais de son intelligence de groupe déficiente. Et si l’humanité était un psychopathe à enfermer, à museler.

La démonstration est brillante ! Il est temps de menotter le monstre !

Pourtant, peut-on innocenter l’individu ? N’est-ce pas trop facile de nous disculper ? Nous, les collabos responsables à l’insu de leur plein gré mais pas coupables ?

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Le bout du voyage
Nous, humains, avons parcouru un long voyage. Au fil de dizaines de milliers de générations, nous avons tracé notre route sur Terre. Nous avons prospéré, nous sommes multipliés, avons fondé des civilisations. Persuadés qu'après nous viendraient d'autres humains. Des enfants qui transmettraient le flambeau de la vie et exploreraient d'autres horizons.
Nous nous croyions éternels.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Et si le propre de l'Homme n'était pas le rire, le langage ou l'aspiration à l'éternité, mais son pouvoir de destruction ? Dérèglement climatique, hausse des températures, montée des eaux, pandémies... nous allons droit à la catastrophe.
Le responsable de cette catastrophe est l'humanité elle- même. À force de grandir et de recouvrir toute la surface de la Terre, elle se comporte comme un cerveau géant et surpuissant, doté d'une infinité de connexions.
C'est ce cerveau qui prélève des ressources sur la Terre, produit des millions de SUV et de smartphones, fait travailler les humains sans relâche et recrache des milliards de tonnes de CO2 dans l'atmosphère. Mais à quoi pense cet organe ? A-t-il des désirs ? Des émotions ? Quels sont ses plans ?

Dans Human Psycho, Sébastien Bohler adopte une démarche clinique pour analyser le cerveau global qu'est devenue l'humanité, comme un psy le ferait avec son patient.
Le constat qu'il livre est glaçant : ce cerveau possède les traits caractéristiques d'un psychopathe. Il coche toutes les cases du profil psychologique d'un serial killer qui massacre sa victime - la planète.

Alors, peut-on le soigner ? Tel est le questionnement ultime de cet ouvrage, qui nous emmène sur une crête étroite entre néant et espoir

Dirty sexy valley

Comme un film d’horreur porno, ce livre ose tout et pire et pire encore. Tellement qu’on se sent intrigué, amusé et nauséeux comme devant un massacre à la tronconneuse revisité par Russ Meyer. Répugnant et hilarant.

Dirty sexy valley de Olivier Bruneau

Un livre qu’on peut jeter au feu après 20 pages tout comme il serait possible de lui donner 5 étoiles tant il va au bout de son délire.

Et même si c’est trop, j’ai quand même bien rigolé

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Dans la moiteur d'un été torride, six étudiants inséparables décident de célébrer leur diplôme en s'adonnant à une authentique orgie dans une cabane isolée à la montagne. Mais quand ils débarquent sur place, prêts pour la fête de leur vie, ils ignorent que dans la pinède habite une famille dégénérée pour qui la perversion est un art de vivre.

Voici un roman qui dépasse les bornes. Horreur, sexe et humour : réfléchissez avant d'offrir ce livre à votre belle-mère. En revisitant la crème du cinéma trash (des bombes sexuelles en mini short aux massacres à la perforeuse dans les bois) et en nous offrant un mélange tout personnel de Quentin Tarantino et de Russ Meyer, Dirty Sexy Valley transforme en éclats de rire ce qui nous obsède depuis la nuit des temps : Eros et Thanatos, revisités en mode pop-corn