La forme est travaillée, recherchée, poétique à l’excès. Elle en enrobe le fond et l’histoire pour en devenir une figure de style ampoulée qui m’a lassé et laissé en surface.
Et même l’histoire (qui baigne dans un ésotérisme qui me laisse généralement froid, il est vrai), de guérisseurs et guérisseuses se transmettant leurs dons pour soigner celles et ceux pour qui les hommes ne peuvent rien, ne m’a pas vraiment touché
Car c'est ainsi que les hommes naissent, vivent et disparaissent, en prenant avec les cieux de funestes engagements: leurs mains caressent et déchirent, rendent la peau si douce qu'on y plonge facilement des lances et des épées.
À la tombée du jour, un jeune guérisseur se rend dans un village reculé. Sa mère lui a toujours dit : « Ne laisse jamais de traces de ton passage. » Il obéit toujours à sa mère. Sauf cette nuit-là.
Cécile Coulon explore dans ce roman des thèmes universels : la force poétique de la nature et la noirceur des hommes.
Avec La Langue des choses cachées, ses talents de romancière et de poétesse se mêlent dans une oeuvre littéraire exceptionnelle.