Si la phrase suivante ne vous effraie pas :
Le solipisme désuet d’une vérité corespondantiste visant la plurivocité du « vrai » dans une dimension aléthique où la science est le vérace et le solide d’un point de vue ontique des multitudes mouvantes des métonymies d’un outil précieux au niveau praxique qui permet l’extraction dans l’immanence de l’inchoactif d’une inspiration de la précession du périhélie de Mercure alors que la science joue avec ses propres linéaments d’un savoir théorétique qui aboutirait à un nihilisme axiologique…
OK, j’ai triché… mais voilà, le langage est plutôt soutenu et les références quelque peu obscures pour un béotien.
Et malgré tous ces mots que je n’avais jamais encore rencontrés, voilà un essai sympa qui à qui croirait encore à l’unicité d’une vérité première, absolue et intemporelle.
Mais bon.. c’est quand même des mots spéciaux, non ?
Qu'est-ce que la science ? Peut-elle découvrir "la" Vérité ou seulement des vérités provisoires et partielles ? En se fondant sur les théories physiques récentes et en empruntant à la philosophie du XXe siècle, Aurélien Barrau propose un cheminement rigoureux mais accessible pour tenter de définir la science et comprendre son rapport à la Vérité.
"Ce petit texte donne peu de réponses. Il pose également peu de question.
Il entend seulement plonger le lecteur dans un certain inconfort, propice à la réflexion"