Écœuré par l’inefficacité de la non-violence du mouvement féministe, le bon féministe décide de devenir activiste sur les réseaux sociaux.
Mais comme cela ne suffit pas, il recrute quelques bons gros sales machos bien épais puants pour monter un groupuscule qui, à force de provocations, va faire monter la tension et faire passer les féministes à une lutte plus musclée…
Un livre remarquable tant il est difficile de saisir les réelles motivations au fil de cette escalade de la violence organisée à la manière de services secrets utilisant des groupuscules chargés de s’auto-discréditer. Un jeu où il est facile de perdre la tête… comme dans toutes les révolutions
Issu d'une famille où la position que l'on occupe est déterminée en fonction de son sexe, un jeune journaliste se demande comment être un véritable « allié », et soutenir efficacement la lutte pour une réelle égalité entre les femmes et les hommes.
Lorsqu'il rencontre Najwa, une militante féministe, l'allié se rend compte de tout le chemin qu'il reste à parcourir. Convaincu que seule une révolution radicale pourra arracher une conquête sociale, il décide de se lancer dans une campagne anonyme de sexisme extrême. Son but ? Provoquer un électrochoc dans la société.
Il crée alors l'État Phallique, groupuscule composé des plus fervents machos du pays. Les actions se succèdent, les luttes s'intensifient jusqu'au point de non-retour... Car pour l'allié, le prix à payer est considérable : devenir l'homme qui déteste le plus la femme qu'il aime.
Roman-gigogne tour à tour sociologique, politique et dystopique, où l'humour le dispute à la provocation et à l'hyperbole, Un bon féministe est une formidable histoire d'amour et de combat dont on ne peut sortir indemne