C’est clair, des fois, Maigret se plante. Mais en même temps, pour ne pas trop égratigner la légende, Simenon lui trouve bien des excuses, rend la victime détestable, les coupables presque légitimes ou alors même… innocents voir inexistants ?
Alors… échec ou demi-échec ?
L’histoire du meurtre d’un odieux personnage qui serait certainement étiqueté aujourd’hui « pervers narcissique » et paranoïaque. Un ancien camarade d’école de Maigret, ami de ministre et sujet de lettres anonymes lui prédisant sa mort toute prochaine.
Un livre avec une toute-fin un peu trop morale pour être honnête
La vieille dame de Kilburn Lane et le boucher du parc Monceau.
C'est à peine si Joseph, le garçon de bureau, fit, en grattant la porte, le bruit léger d'une souris qui trottine. Il entrouvrit l'huis sans un craquement, surgit si silencieusement dans le bureau de Maigret qu'avec son crâne chauve auréolé de cheveux blancs presque immatériels, il aurait pu jouer les fantômes.
Le commissaire reçoit la visite de Fumal, homme d'affaires de grande envergure qui se plaint d'être l'objet de lettres anonymes menaçantes et demande à être protégé en raison de son importance financière et politique.
Maigret, qui l'a connu dans son enfance, le trouve toujours aussi antipathique et s'occupe de lui à contrecœur.
Bien que sa maison ait été surveillée, Fumal est découvert assassiné le lendemain matin.