Ginette a invité Marion pour une causerie dans son salon. On les imagine très bien avec un thé et des spéculos (ou un petit verre de blanc ?)
Et derrière cette apparente légèreté, Ginette Kolinka (la maman du batteur de Téléphone) raconte sa vie, sa jeunesse, la déportation à Auschwitz-Birkenau, le camp, la faim, la maladie, la violence, le retour et surtout : la vie qui reprend !
C’est tendre et doux, même joyeux. Malgré un numéro tatoué sur le bras.
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
J'ai 97 ans, ça fait quatre-vingt-sept ans que je monte ces escaliers. Les marches me connaissent. Je les ai usées.
J'ai 97 ans, ça fait quatre-vingt-sept ans que je monte ces escaliers. Les marches me connaissent. Je les ai usées.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Ginette Kolinka, qui va fêter ses 98 ans, habite le même appartement depuis qu'elle a dix ans. Elle a toujours vécu là, au cœur de Paris, à l'exception de trois ans : de 1942 à 1945.
Dans cet appartement, il y a les portraits de ceux qui ne sont pas revenus de Birkenau : son père, son petit frère, son neveu. Les disques d'or de son fils, Richard, batteur du groupe Téléphone. Les photos de famille : petits-enfants, arrière-petits-enfants. Les dessins des écoliers, à qui elle raconte son histoire aux quatre coins de la France. Et même les meubles qu'ont laissés les « collabos ».
Ginette nous fait la visite.
On traverse le temps : l'atelier du père, les cinq sœurs, la guerre, ce mari adorable et blagueur. Les marchés, qui l'ont sauvée. Et les camps qui affleurent à chaque page, à chaque pas.
Mais Ginette, c'est la vie ! Le grand présent. « On me demande pourquoi je souris tout le temps, mais parce que j'ai tout pour être heureuse ! »
Ginette Kolinka, qui va fêter ses 98 ans, habite le même appartement depuis qu'elle a dix ans. Elle a toujours vécu là, au cœur de Paris, à l'exception de trois ans : de 1942 à 1945.
Dans cet appartement, il y a les portraits de ceux qui ne sont pas revenus de Birkenau : son père, son petit frère, son neveu. Les disques d'or de son fils, Richard, batteur du groupe Téléphone. Les photos de famille : petits-enfants, arrière-petits-enfants. Les dessins des écoliers, à qui elle raconte son histoire aux quatre coins de la France. Et même les meubles qu'ont laissés les « collabos ».
Ginette nous fait la visite.
On traverse le temps : l'atelier du père, les cinq sœurs, la guerre, ce mari adorable et blagueur. Les marchés, qui l'ont sauvée. Et les camps qui affleurent à chaque page, à chaque pas.
Mais Ginette, c'est la vie ! Le grand présent. « On me demande pourquoi je souris tout le temps, mais parce que j'ai tout pour être heureuse ! »